Barbara

Bonne pomme de Florence Quentin

par Michel Berjon

Depardieu, un garagiste voulant changer de vie, rencontre Deneuve, une aubergiste qui va le mener par le bout du nez. Ni crédible ni cohérente, cette comédie sur la fuite est ratée, car elle oublie de faire rire et ne trouve jamais le ton juste.

Seven Sisters de Tommy Wirkola

par Jef Costello

Noomi Rapace interprète les sept rôles principaux de ce thriller futuriste et efficace. Le divertissement est plaisant, mais manque d’audace en ne s’intéressant pas vraiment aux possibilités cinématographiques de cette septuple interprétation.

À la découverte du monde

par Amélie Leray

Se défendre, affronter ses peurs ou l’absence des proches, s’en sortir par soi-même... À la découverte du monde présente un condensé de leçons de vie destiné aux petits. Cohérent et ludique, le programme offre quelques moments magiques.

Barbara de de Mathieu Amalric

par Isabelle Danel

Yves Zand, réalisateur, tente un biopic sur la chanteuse Barbara avec, dans le rôle principal, une actrice nommée Brigitte. Le vrai et le faux se confondent dans ce vibrant poème filmé par Mathieu Amalric et enchanté par Jeanne Balibar. Magnifique.

Le Chemin de Jeanne Labrune

par Gilles Tourman

En allant soigner une femme dans un village en forêt, Camille, qui souhaite prononcer ses voeux, est troublée par Sambath, qu’elle ne cesse de croiser près du temple d’Angkor. Un parcours interrogeant intelligemment l’essence de l’amour et de la vie.

Dans les pas de Trisha Brown de Marie-Hélène Rebois

par Amélie Leray

Deux collaboratrices de Trisha Brown effectuent un travail de reconstitution de la pièce Glacial Decoy auprès des danseuses de l’Opéra de Paris. Un film pertinent sur la préservation et la transmission d’un héritage important de la danse post-moderne.

Dans un recoin de ce monde de Sunao Katabuchi

par Valentine Verhague

Près de Hiroshima, Suzu et sa famille subissent les offensives américaines lors de la Seconde Guerre mondiale. Au-delà de la tragédie dépeinte, le récit d’un quotidien modeste et envoûtant, à travers lequel se déploie tout l’éclat de la culture japonaise.

Jeannette, l’Enfance de Jeanne d’Arc de Bruno Dumont

par Gaël Reyre · visuels: Roger Arpajou

1425. Jeannette, fillette mystique, se demande comment mettre fin à la guerre contre les Anglais. Un jour, trois apparitions lui confient que c’est elle qui boutera l’ennemi hors de France... Le nouveau Dumont est un film fou et suprêmement audacieux.

Napalm de Claude Lanzmann

par Paul Fabreuil

Claude Lanzmann tente de raconter sa rencontre marquante avec une infirmière en Corée du Nord, en 1958, en retournant sur les lieux. Son utilisation du “je” sur divers registres rend captivante cette imbrication d’un récit intime avec la grande Histoire.

O Ka, notre maison de Souleymane Cissé

par Aude Jouanne

Avec cette ode nostalgique à la grandeur passée du Mali, Souleymane Cissé imbrique l’histoire personnelle de ses quatre héroïnes, expulsées injustement de leur maison de Bamako, à celle de son pays, rongé par les guerres et la corruption.

Ôtez-moi d’un doute de Carine Tardieu

par Marine Quinchon

Présentée à Cannes, où elle avait reçu un accueil enthousiaste, la nouvelle comédie de Carine Tardieu nous entraîne sur les routes de Bretagne dans les pas d’une famille très attachante portée par le couple François Damiens / Cécile de France.

Pop Aye de Kirsten Tan

par Gaël Reyre

Thana, architecte vieillissant, retrouve par hasard Pop Aye, l’éléphant qui accompagna son enfance. Il le rachète et se met en tête de le ramener à la maison de son oncle, où il a grandi. Un joli premier film, maîtrisé et mélancolique.

Barry Seal, American Traffic de Doug Liman

par Michael Ghennam

Grandeur et décadence d’un informateur de la CIA devenu passeur de drogue. Une histoire en forme d’écrin pour Tom Cruise, dont Doug Liman canalise l’énergie, pour la mettre au service d’une tragicomédie cocasse, amorale et survitaminée.

Good Time de Josh & Benny Safdie

par Thomas Fouet

Connie (R. Pattinson) entreprend de faire évader son frère, incarcéré par sa faute... Film noir dont le récit s’en tient, pour l’essentiel, à une nuit, Good Time compose une épatante épopée de la lose, au son de la splendide BO d’Oneohtrix Point Never.

Les Grands esprits de Olivier Ayache-Vidal

par Marine Quinchon

En racontant le quotidien d’un prof de collège, Les Grands esprits flirte avec le docu-fiction et propose une réflexion intéressante sur la pédagogie auprès des élèves difficiles. L’interprétation de Denis Podalydès tire l’ensemble vers le haut.