Sur une planète inconnue, l’équipage du vaisseau colon Covenant est traqué par une menace redoutable. Cette suite de l’ambitieux Prometheus, revient sagement aux basiques de la saga Alien, et se contente d’être un efficace film de science-fiction.
Rodin de Jacques Doillon
Alien : Covenant de Ridley Scott
Le Chanteur de Gaza de Hany Abu-Assad
Né à Gaza, le jeune Mohammed Assaf se découvre une voix d’exception. Adulte, il remporte une émission de télé-crochet qui le rend mondialement célèbre et devient le porte-voix des siens. Une formidable destinée, émouvante et joliment filmée.
Le Christ aveugle de Christopher Murray
Le parcours mystique d’un jeune Chilien qui entame un pèlerinage pour se rendre au chevet d’un ami blessé à la jambe, persuadé qu’il est de pouvoir le guérir miraculeusement par la seule puissance de sa foi. Un film radical et clivant.
I Am Not Your Negro de Raoul Peck
Raoul Peck prolonge par les images le dernier texte, inachevé, de l’écrivain afro-américain James Baldwin. Le résultat est un hommage poignant, tout autant qu’un constat glacial sur le racisme absolu et fondamental au coeur même de l’identité américaine.
Little Boy de Alejandro Monteverde
Message From the King de Fabrice du Welz
Un Sud-Africain débarque à Los Angeles, en quête de sa soeur disparue. Signée Fabrice du Welz, cette commande ne démérite pas dans son genre : le film de vengeance. Mais on regrette qu’elle ne soit pas davantage empreinte de la personnalité du cinéaste.
Molly Monster de Ted Sieger, Michael Ekbladh et Matthias Bruhn
Molly Monster attend l’éclosion de l’oeuf de ses parents. Quand ceux-ci lui annoncent qu’ils ne l’emmènent pas avec eux sur l’île aux oeufs où son petit frère doit naître, Molly est triste. Un honnête dessin animé destiné aux très jeunes spectateurs.
Problemos de Éric Judor
Passant quelques jours dans une ZAD, une famille fait face à la fin du monde... Quelque part entre Lost et le Jean Yanne des années 1970, Éric Judor compose une satire foutraque et réjouissante. Et sauve, une fois encore, l’honneur de la comédie française.
14 ans Premier amour de Andreï Zaïtsev
En Russie, dans une banlieue anonyme, Alex connaît ses premiers émois amoureux. Chronique sensible de l’âge adolescent, 14 ans se saisit de son sujet avec tact mais, faute d’audace ou d’impudeur, peine à surprendre dans son approche convenue.
Sayônara de Kôji Fukada
En mettant en scène la relation entre une jeune femme isolée et son androïde dans un Japon post-apocalyptique, Kôji Fukada signe un drame à l’atmosphère singulière, minimaliste et formaliste, d’où se détachent plusieurs séquences fortes.