The Lost City of Z

Logan de James Mangold

par Thomas Fouet

Un Wolverine diminué hérite d’une mutante de 11 ans : sa propre fille. Western mélancolique, violent et inspiré, consommant les adieux de Hugh Jackman à son personnage, Logan compose le meilleur film de super-héros de mémoire récente.

Si j’étais un homme de Audrey Dana

par Gaël Reyre

Jeanne, plaquée par le père de ses enfants, se réveille un jour affublée d’un sexe masculin. Une comédie romantique amusante et bien interprétée, mais qui passe à côté de son sujet en privilégiant les gags à un véritable questionnement sur les genres.

Sous peine d’innocence de Pierre Barnérias

par Gilles Tourman

Un documentaire émouvant sur l’amitié entre un aumônier de la prison de Rikers et un innocent libéré au bout de 27 ans de prison pour avoir nié être coupable d’un meurtre. Quand l’iniquité se heurte à la puissance de l’amour.

Baby phone de Olivier Casas

par Marine Quinchon

Il y a à prendre et à laisser dans cette comédie grinçante sur l’amitié, joliment incarnée par P. Demolon et M. Sadoun. Le résultat flirterait avec le vaudeville s’il n’était assorti d’une morale inutile et d’un manque de rythme dommageable.

Citoyen d’honneur de Mariano Cohn et Gastón Duprat

par Gilles Tourman

Les Argentins Mariano Cohn et Gastón Duprat (L’Homme d’à côté) se penchent sur l’image publique d’un Prix Nobel de littérature de retour dans sa ville natale. Cette satire efficace se joue astucieusement de la frontière entre la fiction et le réel.

La Confession de Nicolas Boukhrief

par Michael Ghennam

Sous l’Occupation, une jeune communiste voit ses convictions ébranlées, au fil de ses échanges avec le charismatique prêtre Léon Morin. N. Boukhrief revisite librement le roman de Béatrix Beck, dans un film porté par les prestations de R. Duris et M. Vacth.

De plus belle de Anne-Gaëlle Daval

par Nicolas Marcadé

Comment se réconcilier avec sa féminité après un cancer ? Distillant du mélo au sein d’une structure de pure comédie romantique, De plus belle traite ce sujet casse-gueule avec délicatesse. Inabouti mais pas sans charme.

Les Figures de l’ombre de Theodore Melfi

par Valentine Verhague

Portrait de trois ingénieures spatiales afroaméricaines du temps de la ségrégation en Virginie, Les Figures de l’ombre défriche un pan méconnu et passionnant de l’Histoire mais souffre, hélas, d’une mise en scène stéréotypée et sans âme.

Kong : Skull Island de Jordan Vogt-Roberts

par Michael Ghennam

Années 1970. Une île non répertoriée bénéficie d’un écosystème unique, dominé par un gorille géant... Cette réinvention de la créature de King Kong oscille étrangement entre film d’aventures palpitant et blockbuster inutilement surchargé.

Miss Sloane de John Madden

par Roland Hélié

Miss Sloane met en scène une femme d’influence sans scrupules qui met son talent au service d’un durcissement de la législation relative à la vente des armes. Pour reposer sur les seules épaules de J. Chastain, le film parvient à emporter les suffrages.