Le Procès de Viviane Amsalem

Edge of Tomorrow de Doug Liman

par Michel Berjon

Une boucle temporelle permettra-t-elle de stopper les aliens qui envahissent la terre ? Doug Liman (La Mémoire dans la peau) appelle Tom Cruise à la rescousse pour combattre, mourir, renaître, combattre, mourir, renaître... Réussi, mais superfétatoire.

Black Coal (Bai ri yan huo) de Diao Yinan

par Roland Hélié

Deuxième long métrage de Diao Yinan, Black Coal est un impressionnant film noir dont la beauté, proportionnelle à la noirceur, devrait (pour reposer sur d’inventives idées de mise en scène) enthousiasmer le public après avoir fait subir le même sort à la presse.

Mouton de Marianne Pistone et Gilles Deroo

par Thomas Fouet

Chronique naturaliste creusée en son milieu par un fait divers - dont il révèle, plus que la dimension dramatique, l’effarante banalité -, le premier film de M. Pistone et G. Deroo impressionne par sa maîtrise discrète, pour finir par émouvoir franchement.

Palo Alto de Gia Coppola

par Marine Quinchon

Dans la famille Coppola, je voudrais... la petite-fille. C’est au tour de Gia, 27 ans, de sauter le pas. Sa chronique adolescente capture à merveille les tourments d’une jeunesse américaine qui s’ennuie à l’extrême dans une banlieue riche de Californie.

La Ritournelle de Marc Fitoussi

par Nicolas Marcadé

Un couple d’éleveurs enlisé dans la routine. La tentation de l’infidélité et une fugue à Paris vont permettre de donner un “reboot” à leur amour. Fidèle à lui-même, Fitoussi caresse les noeuds de l’âme d’une main à la fois délicate et tonique pour les détendre.

Les Voies du destin (The Railway Man) de Jonathan Teplitzky

par Grégory Auzou

Frappé du label “histoire vraie”, ce drame historique bénéficie d’un Colin Firth irréprochable, d’une imagerie parfaite et de décors somptueux. Mais, engagée à grande vitesse sur la voie du pathos, la leçon d’humanité se révèle vite mièvre et moralisatrice.

Le Conte de la princesse Kaguya (Kaguya-hime no monogatari) de Isao Takahata

par Julien Nève

Pour ce qui s’annonce son oeuvre ultime, Takahata adapte une légende connue pour être l’une des matrices de la littérature japonaise. D’une sidérante beauté, Le Conte de la princesse Kaguya confirme que les fans d’animation sont orphelins.

Le Procès de Viviane Amsalem (Gett) de Ronit & Shlomi Elkabetz

par Roland Hélié

En Israël, où le mariage civil n’existe pas, Viviane demande le divorce (que seul le mari peut accorder) et se heurte au refus de son époux, dont elle est séparée. Huis clos âpre et électrique, ce troisième film de R. & S. Elkabetz est un nouveau coup de maître.

Under the Skin de Jonathan Glazer

par Thomas Fouet

Plastiquement splendide, Under the Skin regarde la Terre comme une planète étrangère, peuplée d’hommes esseulés et vacants à leurs occupations. Son dispositif seul, glaçant autant que systématique, ne saurait en amoindrir le trouble et la beauté.

Cupcakes de Eytan Fox

par Marine Quinchon

À Tel-Aviv, un groupe d’amis décide de s’inscrire à l’UniverSong, l’un des plus grands concours de chant télévisuel au monde. Entre les paillettes et la pression du showbiz, la compétition sera rude. Une comédie kitsch un peu poussive, mais qui donne la pêche.

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