Séquences spectaculaires, décors grandioses… Peter Jackson ne laisse pas le spectateur souffler une seconde dans ce deuxième volet épique (2 h 40 !) de la trilogie consacrée aux aventures de Bilbon Sacquet et sa troupe de Nains.
Tel père, tel fils de Hirokazu Kore-eda
Le Hobbit : la désolation de Smaug de Peter Jackson
Angélique, Marquise des anges de Ariel Zeïtoun
Cinquante ans après la première adaptation au cinéma, les aventures d’Angélique reviennent sur grand écran. L’évolution de la marquise, sa relation avec Joffrey de Peyrac, les intrigues de Cour, tout s’enchaîne pour un résultat bâclé et sans saveur.
La Bataille de Tabatô de João Viana
En racontant le retour au pays d’un soldat qui s’est trompé de camp, La Bataille de Tabatô démontre que les plaies de l’histoire ne se referment pas si facilement, qu’elles obèrent durablement l’avenir. À moins d’y faire face.
Belle et Sébastien de Nicolas Vanier
Pour son passage au grand écran, le fameux feuilleton des années 1960 est ici transposé sous l’Occupation. Si le film respecte l’esprit d’origine, il ne fait toutefois pas preuve d’une grande personnalité. Honnête mais peu exaltant, à l’exception de Belle !
Le Géant égoïste de Clio Barnard
Âpre constat social, Le Géant égoïste de Clio Barnard, artiste et documentariste britannique, parvient à évoquer le sort d’enfants livrés à eux-mêmes sans jamais en faire l’objet d’un chantage à l’émotion, et prolonge le cinéma de Ken Loach.
Loulou : l’incroyable secret de Grégoire Solotareff et Éric Omond
Loulou, un loup, et Tom, un lapin, les meilleurs copains du dessinateur Grégoire Solotareff, sont désormais adolescents. Dans cette quête des origines du premier, humour, sentiments, aventure et merveilleux se mêlent pour le plus grand bonheur d’un large public.
Mandela, un long chemin vers la liberté de Justin Chadwick
De l’enfance au combat victorieux contre l’apartheid, la vie et l’oeuvre du premier président d’Afrique du Sud élu démocratiquement. Aussi inventif et excitant qu’un manuel d’histoire-géo, ce biopic sans relief ne vaut que pour son interprète principal.
Museum Hours de Jem Cohen
Des rues du Vienne aux scènes emblématiques de Bruegel, une déambulation érudite, prétexte notamment à une réflexion inspirée sur le sens - et l’interprétation - des oeuvres, et l’heureuse porosité de la frontière entre l’art et le quotidien.
Nesma de Homeïda Behi
Après la dictature, un agent immobilier poursuivi par un escroc sombre peu à peu dans le crime. Homeïda Behi signe un polar aux arguments très flous, face auquel le spectateur, comme le personnage, ne sait pas sur quel pied danser...
16 ans ou presque de Tristan Séguéla
À 34 ans, un grand intellectuel parisien se découvre des boutons d’acné. Il va vivre son adolescence au milieu des copains de son petit frère. Comédie française consensuelle s’appuyant, sans les transcender, sur les clichés et face à laquelle on rit rarement.
Suzanne de Katell Quillévéré
La vie de Suzanne, son père, sa soeur, son fils, son amant... 25 années traversées en accéléré, en sautant sur les bosses et les creux du récit. Un beau mélo fragmenté, qui s'élève en jetant par-dessus bord la linéarité, la psychologie et le moralisme.
Weekend of a Champion de Frank Simon
Il y a 42 ans, le documentariste Frank Simon a suivi le cinéaste Roman Polanski et le pilote Jackie Stewart le temps d’un week-end : celui du Grand Prix de Monaco. Un document historique rare et oublié, instantané authentique d’une époque et d’un sport.
Les Âmes de papier de Vincent Lannoo
Conte de Noël aussi sincère qu’inoffensif, mélange de genres assez peu gracieux, Les Âmes de papier exige du spectateur une dose non négligeable de bonne volonté pour passer sur ses faiblesses de scénario et son casting bancal.
2 automnes 3 hivers de Sébastien Betbeder
Canevas de petites histoires de vies, tissé dans un maillage serré de citations, clins d’oies et références, 2 automnes 3 hivers joue à fond (mais avec une franchise plutôt aimable) la carte du mini-film générationnel à consommer sur place.
I Used to Be Darker de Matthew Porterfield
Après le remarqué et rafraîchissant Putty Hill, Matthew Porterfield nous revient avec un film en forme de folksong mélancolique sur la séparation. Si le ton est juste, la mélodie manque peut-être un peu de relief.