Documentaire linéaire et classique sur JR, l'une des figures de pros du street art contemporain, Inside Out est une plongée dans l'oeuvre de l'artiste, d'une puissance rare. Mais, chose regrettable, il n'apporte aucun éclairage sur l'homme lui-même.
A Touch of Sin de Jia Zhang-ke
Inside Out de Alastair Siddons
Amazonia de Thierry Ragobert
Élevé en captivité, un jeune singe se retrouve brutalement plongé au coeur de la forêt amazonienne, jungle qu’il va devoir affronter pour survivre et trouver sa place parmi les siens. Une magnifique épopée en 3D du réalisateur de La Planète blanche.
Avant l’hiver de Philippe Claudel
Derniers émois avant la glaciation de la vieillesse pour un éminent neurochirurgien, ce drame chic et glacé, qui se voulait une universelle réflexion sur la pertinence des choix de vie, sombre dans une mélancolie de privilégiés et ne touche en rien.
Comment j’ai détesté les maths de Olivier Peyon
Les cours de maths vous ont laissé de cuisants souvenirs d’humiliation ? Ne craignez rien. Cette suite de rencontres avec des mathématiciens de haute volée doués de parole est passionnante et pourrait même avoir des vertus consolatrices.
Dracula de Dario Argento
En s’attaquant au mythe de Dracula, Dario Argento crée une certaine attente, vite déjouée par le choix de l’approche. Plutôt hommage convenu à la Hammer que réanimation du Giallo, ce Dracula manque cruellement de chair !
L’Escale de Kaveh Bakhtiari
En Grèce, Kaveh Bakhtiari filme le quotidien de sept immigrés clandestins, entassés dans un petit appartement, attendant de pouvoir passer la frontière dans l’espoir d’une vie meilleure. Un film sans complaisance, poignant et remarquable d’intelligence.
Hunger Games : L’Embrasement de Francis Lawrence
Inquiété par de potentiels mouvements populaires, le Capitole cherche un moyen de museler Katniss Everdeen... Plus enlevé, plus cinématographique aussi, ce deuxième opus de la saga Hunger Games est une vraie réussite dans sa catégorie.
The Immigrant de James Gray
1921. Ewa, immigrante polonaise, entre à New York tandis que sa soeur malade est mise en quarantaine. Elle tombe bientôt sous l’emprise d’un proxénète. Bien qu’un peu froide, The Immigrant s’impose comme une oeuvre remarquable, dense et subtile.
La Marche de Nabil Ben Yadir
Retraçant le trajet d’un groupe de personnes qui, durant l’automne 1983, parcourut la France à pied pour protester contre le racisme, le film, d’abord humble et plein d’entrain, sombre malheureusement dans le pathos et la mièvrerie.
Una noche de Lucy Molloy
Entre chronique sociale, apartés nostalgiques et triangle amoureux, Una Noche capte l’urgence qui anime ses personnages : celle de corps adolescents s’observant à la dérobée, se désirant, se jalousant, mais aussi celle de leur lutte pour une vie meilleure.
A World Not Ours de Mahdi Fleifel
À partir de ses archives personnelles, Medhi Fleifel filme son journal documentaire au coeur d’un camp de réfugiés palestiniens du Sud Liban où il a grandi. Pourtant primé dans de nombreux festivals, son film n’innove guère, tant sur la forme que sur le fond.
Casse-tête chinois de Cédric Klapisch
Huit ans après Les Poupées russes, Xavier revient faire sa crise de la quarantaine à New York. Après deux films ratés, Klapisch retrouve un peu de bonne humeur auprès de ses personnages fétiches. Mais une certaine fraîcheur s’est perdue.
Le Démantèlement de Sébastien Pilote
Pour aider financièrement ses filles, Gaby décide de vendre la ferme à laquelle il a consacré sa vie. Porté par Gabriel Arcand, juste et intense, Le Démantèlement est un beau western contemplatif ancré, avec un certain réalisme social, dans le monde agricole.
Henri de Yolande Moreau
Henri, cuisinier qui vient de perdre sa femme, embauche Rosette, jeune handicapée mentale avec laquelle il sympathise. Ce deuxième film de Y. Moreau, bien que non dépourvu de charme, souffre d’un scénario artificiel et de personnages peu développés.
La Jalousie de Philippe Garrel
Claudia a peur que Louis la quitte. Elle trouve un travail chez un architecte. Louis redoute d’être quitté. Avec cette courte mosaïque de scènes disjointes, Garrel gagne en concision. Passionnant grâce à la densité de fusain du Noir & Blanc qui capte l’essentiel.