Après des années au cachot, Blanche Neige échappe à sa belle-mère Ravenna, qui engage un chasseur pour la traquer... Blanche Neige et le chasseur revisite le conte à toutes les sauces - gothique, guerrier, féérique -, pour un résultat composite assez plaisant.
Adieu Berthe
Blanche Neige et le chasseur
Je sens le beat qui monte en moi
Une femme qui ne peut s’empêcher de danser lorsqu’elle entend de la musique tente de mener une vie normale. Entre conte surréaliste et ballet burlesque, Je sens le beat... offre un moment de sensibilité sincère, soutenu par une bande-son parfaite.
Journal de France
Bribes ou chutes de films, scandées par les virées de Depardon à travers la France pour mitonner le cliché idéal. Un essai tristement brouillon, où l’univers de l’immense photographe et documentariste semble phagocyté par le propos de Claudine Nougaret.
La Petite Venise
Grande préoccupation du cinéma italien actuel, l’immigration occupe encore ici la place centrale. Ses problématiques s’en viennent nourrir un film pétri d’humanité et de dignité, et transcendé par l’incomparable mélancolie de la lagune vénitienne.
Quand je serai petit
Si on pouvait revivre son enfance, pourrait-on changer le cours des événements ? C’est la problématique du second film de J-P. Rouve, comédie attachante qui cède toutefois à la facilité du divertissement familial, servi par des interprètes talentueux.
Adieu Berthe. L’Enterrement de Mémé
Tergiversant entre sa femme et sa maîtresse, Armand doit malgré tout enterrer sa grand-mère Berthe. Mais encore faut-il choisir les bonnes pompes funèbres. Après un Bancs publics décevant, Bruno Podalydès revient aux affaires avec une grâce absolue.
The Deep Blue Sea
La passion face aux convenances dans l’Angleterre des années 1950 où se mêlent séquelles de la guerre et tradition victorienne. La rencontre des deux Terence (Davies et Rattigan) peine à convaincre, malgré une interprétation remarquable dominée par Rachel Weisz.
L’Ombre du mal
Edgar Poe face à un serial killer qui s’inspire de son oeuvre ? Il fallait y penser. Mais si le réalisateur de V pour Vendetta trousse un thriller en costumes qui se regarde sans déplaisir, il passe à côté de la magie morbide du plus gothique des poètes.
Bel Ami
En revisitant le classique de Maupassant, Hollywood offre un rôle en or à Robert Pattinson. Il s’en sort de fait plutôt bien, mais cette fable sur un arriviste séducteur est transposée avec un professionnalisme premier degré et peu surprenant.
La Part des anges
Robbie, condamné à des travaux d’intérêt général, se révèle, grâce à son éducateur, un dégustateur de whisky hors pair. Avec trois amis, il va siphonner un tonneau de whisky hors de prix. Un Loach de la plus belle eau, fin, léger, raconté comme un conte.
Un bonheur n’arrive jamais seul
La comédie romantique du moment qui, malgré un déroulé des plus attendus, est parsemée ça et là de jolis instants. La clarté du sourire de S. Marceau et l’indéniable talent de mime de G. Elmaleh confèrent à l’ensemble une poésie inattendue.