Rowan Joffe s’attaque au premier best seller de Graham Greene, jadis adapté avec brio par J. Boulting. “Attaque” est le mot, tant une réalisation toute en esbroufe et un scénario réducteur mettent l’oeuvre à mal. Reste Helen Mirren, magnifique une fois encore
I’m still here
Brighton Rock de Rowan Joffe
L’Élève Ducobu de Philippe de Chauveron
L’ingéniosité de l’élève Ducobu pour tricher est mise à l’épreuve par son nouveau professeur, l’inflexible M. Latouche. Philippe de Chauveron signe une adaptation plutôt pertinente de la bande dessinée de Godi et Zidrou. Une gentille comédie familiale.
My Little Princess de Eva Ionesco
Violetta, une toute jeune fille, devient le principal modèle des photos érotiques de Hannah, sa mère. De ce sujet délicat et largement inspiré de sa propre histoire, Eva Ionesco tire un premier long métrage singulier et troublant, mais jamais impudique.
Naomi, Une jeune et belle épouse... (Hitpartzut X) de Eitan Zur
Un film israélien sur l’adultère : sujet qui n’a rien de révolutionnaire mais qui ici, faisant l’impasse sur la situation géopolitique pour ne s’intéresser qu’aux soubresauts du coeur, souligne un parti pris qui peut signaler une réelle audace ou une parfaite inconscience.
Ni à vendre ni à louer de Pascal Rabaté
Le temps d’un week-end printanier au bord de l’Atlantique, les rites obligés n’empêchent pas les rencontres inédites. Une comédie épicurienne, décalée, poétique, sans paroles... Ce film choral, malgré quelques trouvailles, s’éparpille trop souvent...
Nicostratos, le pélican de Olivier Horlait
Dans une petite île grecque, Yannis, un adolescent, adopte un pélican à l’insu de son père. En découle une histoire d’amitié assez commune, sur fond de carte postale, sauvée par le casting et une bienveillance rafraîchissante.
La Prima cosa bella de Paolo Virzì
De 1971 à nos jours, le portrait d’une mère volage qui entraîne ses enfants dans le tourbillon de sa vie. Une chronique italienne douce, sucrée, dopée aux grands sentiments, qui fait le bilan de générations marquées par leur époque.
Transformers 3 La Face cachée de la Lune (Transformers : Dark of the Moon) de Michael Bay
Les gros robots et le grand Michael Bay sont de retour pour le troisième volet des affrontements entre les jouets Hasbro. Malheureusement, le réalisateur se prend (juste) un peu plus au sérieux, et tire son film vers un ennui souvent plombant.
Amnistie (Amnistia) de Bujar Alimani
A travers le destin tragique de deux êtres simples, une plongée captivante dans les contradictions d’une Albanie marquée par les séquelles du totalitarisme, la pesanteur des traditions et l’entrée dans la jungle mondialisée, traitée avec talent par Bujar Alimani.
Case départ de Lionel Steketee, Fabrice Éboué et Thomas Ngijol
Deux demi-frères antillais, qui chacun à leur manière ont oublié leur identité et leurs racines, sont propulsés au XVIIIe siècle, en pleine période d’esclavage. Une comédie plus identitaire qu’antiraciste, parfois drôle et plus maline qu’elle en a l’air.
Chico & Rita de Fernando Trueba et Javier Mariscal
De La Havane à Las Vegas, les amours contrariés de deux musiciens cubains. Véritable fresque sensible, musicale et romantique, embrassant cinquante ans d’histoire, ce dessin animé adulte est un vrai bonheur pour ceux qui aiment l’amour, Cuba et le jazz.
Derrière les murs de Julien Lacombe et Pascal Sid
Derrière les murs est un livre d’images en relief, proche d’une certaine littérature jeunesse. C’est très joli, mais cela manque d’imagination. Laetitia Casta continue de nous faire oublier son passé de mannequin en se construisant une belle carrière d’actrice.
Hanna de Joe Wright
Formée par son père à être une tueuse d’élite, Hanna, 16 ans, s’engage dans une traque sans merci avec l’ennemie jurée de la famille. Joe Wright aime l’action cinglante mais pas les personnages consensuels, et signe une incursion convaincante dans le thriller.
Hop de Tim Hill
Après le rongeur qui joue de la guitare, les créateurs d’Alvin... vous proposent le lapin batteur, soit un lapin qui refuse sa destinée et rencontre un humain aussi paumé que lui. Le tout sent le réchauffé et ne plaira qu’aux fans purs et durs !
Il n’est jamais trop tard (Larry Crowne) de Tom Hanks
Il n’est jamais trop tard est une comédie romantique sans grand intérêt sur le thème de la deuxième chance. Humour pataud, acteurs cabotins, intrigue téléphonée... Difficile de rester éveillé face à un film dont le seul atout est un couple de star qui ne nous fait plus rêver.
I’m Still Here de Casey Affleck