Pater

Very Bad Trip 2 (The Hangover 2) de Todd Phillips

par Marine Quinchon

Trois amis se réveillent dans un hôtel miteux de Bangkok, sans souvenir de la nuit précédente. Todd Philips se contente d’un pâle copier-coller du premier film dans lequel il injecte d’inutiles et invraisemblables séquences d’action.

X-Men : Le Commencement (X-Men : First Class) de Matthew Vaughn

par Michael Ghennam

La tumultueuse jeunesse d’Erik Lehnsherr et de Charles Xavier, avant qu’ils ne deviennent Magneto et le Professeur X d’X-Men. En plongeant allègrement dans les swinging sixties et la Guerre froide, Matthew Vaughn signe une prequel engageante et dynamique.

American Translation de Pascal Arnold et Jean-Marc Barr

par Simon Gutman

Jean-Marc Barr et Pascal Arnold reprennent le mythe des amants maudits, pour cette histoire d’une jeune bourgeoise amoureuse d’un bad boy psychopathe. L’ambition du propos est réelle, mais s’accommode mal des nombreux clichés qui émaillent le récit.

Eyes Find Eyes de Jean-Manuel Fernandez et Sean Price Williams

par Gérald Moralès

Dernière production de Paulo Branco, Eyes Find Eyes est un premier film plein de promesses mais qui se retrouve allourdi par un excès de symbolismes et des séquences trop démonstratives. A. Marouani, dans le rôle d’Ernst, réussit une belle prestation.

Limitless (Limitless) de Neil Burger

par Camille Lebert Loiret

Un écrivain raté trouve un second souffle grâce à une drogue de synthèse. Sous des airs d’énième film sur l’addiction, Limitless est une étonnante réflexion sur le monde moderne. Plutôt réussi, ce film est à l’image de son protagoniste : cruel, intelligent, carnassier.

London Boulevard (London Boulevard) de William Monahan

par Marine Quinchon

Sorti de prison, Mitchel essaie tant bien que mal de se défaire de ses camarades gangsters pour commencer une nouvelle vie auprès d’une actrice. Le scénario s’essouffle malheureusement dans une banale histoire de menus règlements de comptes.

Low Cost de Maurice Barthélemy

par Cyrille Latour

Les passagers d’un vol low cost se rebellent contre leur compagnie. Une délirante galerie de portraits qui n’évite pas quelques remplissages. Maurice Barthélemy impose toutefois un sens de la caricature mordant, rare dans le cinéma comique français.

Une séparation (Jodaeiye Nader az Simin) de Asghar Farhadi

par Camille Lebert Loiret

A. Farhadi s’intéresse au délitement d’un couple et aux rouages de la justice iranienne pour poser, sans manichéisme, la question du Bien. Avec intelligence, ce beau film dépasse sa dimension documentaire et met en scène une problématique universelle.

Pourquoi tu pleures ? de Katia Lewkowicz

par Nicolas Marcadé

Durant les quelques jours qui précèdent son mariage, Arnaud est confronté au doute. Une histoire simple, abordée avec délicatesse, intelligence et humour. Un très joli premier film, où Benjamin Biolay s’impose comme un attachant personnage de cinéma.

La Dernière piste (Meek’s Cutoff) de Kelly Reichardt

par Roland Hélié

Fondé sur l’art de la litote et de la notation délicate, La Dernière piste, nouvel opus de Kelly Reichardt, s’apparente à une fable politique déguisée en western expérimental. Il en résulte un film magnifique et déconcertant, une oeuvre absolument unique.

Pater de Alain Cavalier

par Patrick Flouriot

Alain Cavalier et Vincent Lindon ont envie de travailler ensemble. L’acteur sera le Premier ministre du cinéaste, qui jouera le Président de la République. Cavalier entrelace fiction et documentaire avec une intelligence exceptionnelle. Un ravissement.

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