Une jeune fille se retrouve prise entre le garçon à qui elle s’est promise, celui à qui on veut la marier... et le loup-garou qui la réclame ! Une adaptation soi-disant audacieuse du fameux conte, qui n’est finalement que kitsch et niaise.
Animal Kingdom
Le Chaperon Rouge (Red Riding Hood) de Catherine Hardwicke
Animal Kingdom de David Michôd
Après la mort de sa mère, un garçon de 17 ans se retrouve propulsé dans sa famille éloignée. Il découvre leur univers criminel, et se trouve tiraillé entre la loyauté familiale et la police de Melbourne. Un premier film juste, poignant et mémorable.
Bon à tirer (Hall Pass) de Peter & Bobby Farrelly
En évoquant l’érosion du désir chez deux couples, les Frères Farrelly, avec tout le mauvais goût qui les caractérise, signent une nouvelle comédie très grasse mais souvent drôle, un divertissement efficace et plus sensible qu’il n’y paraît.
Les Couleurs de la montagne (Los Colores de la montaña) de Carlos César Arbeláez
Dans les montagnes colombiennes, un garçon vit sa passion du foot avec ses amis, alors que des hommes armés sortant de la forêt font trembler le monde des adultes. D’une grande justesse de ton, ce film témoigne avec pudeur de la violence armée.
Coup d’éclat de José Alcala
Dans un port du sud-est de la France d’aujourd’hui, une policière enquête sur le suicide d’une prostituée. L’intrigue est banale mais révèle petit à petit une humanité douloureuse, grâce à une Catherine Frot plus grave. Un petit film au ton juste.
Gigante de Adrián Biniez
Un gros veilleur de nuit s’éprend d’une femme de ménage qu’il observe à travers ses écrans de contrôle. Loin de la perversité habituelle d’un voyeur, le héros de Gigante se révèle aussi massif qu’attachant, grâce à une mise en scène juste, sobre et pleine d’esprit.
Il était une fois un meurtre (Das Letzte Schweigen) de Baran Bo Odar
À la façon de Memories of Murder, ce film s’intéresse à un crime, non pas comme objet de mystère mais comme déclencheur de réactions humaines. Une vraie ambition, un peu gâchée par un manque de tact et de discernement dans certaines séquences.
Moi, Michel G., milliardaire, maître du monde de Stéphane Kazandjian
Un reporter s’étant fait une spécialité d’être le poil à gratter des puissants, se lance dans le portrait d’une star du monde des affaires, incarnation d’un capitalisme dynamique et new-look. Une satire rigolote (grâce à F-X. Demaison), mais pas suffisamment percutante.
Le Premier rasta de Hélène Lee
Le Premier rasta revient sur le trajet de Léonard Percival Lowell, pionnier et martyr de la pensée rasta. Le documentaire mêle des archives plutôt intéressantes à des témoignages, en revanche, souvent assez déprimants.
Thor de Kenneth Branagh
Thor, futur roi d’Asgard, est banni par son propre père en raison de son arrogance. Sur Terre, sa rencontre avec Jane, une jolie scientifique, va lui permettre d’accomplir son destin. D’un projet peu attrayant, Kenneth Branagh tire un digne film de super-héros.