Angele et Tony

Au-delà (Hereafter) de Clint Eastwood

par Michael Ghennam

Sur un scénario de Peter Morgan (The Queen), Clint Eastwood entrecroise trois histoires ayant pour thème commun la vie après la mort. Empesé et étrangement figé, l’ensemble ne convainc que dans son segment américain, porté par un Matt Damon touchant.

I Wish I Knew Histoires de Shanghai (Hai shang chuan qi) de Jia Zhang-ke

par Cyrille Latour

Dressant, en dix-huit entretiens, le portrait de Shanghai de 1930 à nos jours, Jia Zhang-ke livre un documentaire d’une rare force et d’une intense mélancolie. Ou comment transformer une commande officielle du gouvernement en chef-d’oeuvre.

Angèle et Tony de Alix Delaporte

par Roland Hélié

Alix Delaporte réalise un premier film mélancolique et tendre dont l’arrière plan social fait preuve d’une remarquable capacité à ancrer ses personnage dans le réel. Il en résulte un film d’une grande beauté, dont on n’est pas près d’oublier le comédien principal.

Les Chemins de la liberté (The Way Back) de Peter Weir

par Michael Ghennam

Avec Les Chemins de la liberté, l’Australien Peter Weir adapte le récit controversé de Slavomir Rawicz. Avec un classicisme assumé, le cinéaste décrit l’errance d’un groupe d’évadés du goulag et leur survie impossible. Globalement plutôt réussi.

Dessine-toi... de Gilles Porte

par Leïla Gharbi

Tout autour du monde, un dispositif nous permet de voir des enfants ne sachant ni lire ni écrire aux prises avec l’acte de création. Du tragique au comique, ce film magnifique ouvre une fenêtre sur l’univers secret de l’enfance et procure de belles émotions !

Je suis un no man’s land de Thierry Jousse

par Chloé Rolland

Film composite, volontiers lunaire mais aussi passagèrement grave, Je suis un no man’s land semble parcourir la psyché de Philippe Katerine. Avec ce portrait inégal d’un chanteur renouant avec lui-même, T. Jousse confirme la singularité de son univers.

Shahada (Shahada) de Burhan Qurbani

par Marine Quinchon

À Berlin, trois jeunes musulmans mettent leur foi à l’épreuve de la modernité. À travers trois histoires habilement mêlées, le jeune réalisateur Burhan Qurbani défend un islam modéré qui fait siens des problèmes de société résolument contemporains.

Un été suédois (Flickan) de Fredrik Edfeldt

par Marine Quinchon

Ses parents partis en Afrique, une petite fille se retrouve seule dans la maison familiale pendant les vacances d’été. Sous le soleil suédois, Fredrik Edfeldt peint un drame délicat sur un sujet éculé : le passage de l’enfance à l’adolescence.