Montagnes, sommets à défendre

La fourmi rousse des bois

Le photographe animalier Rémi Sanchez a quitté le Lot pour se rendre en Auvergne, tout près du mont Mézenc, sur le Massif central, côté Haute-Loire.

Les glaciers c’est fini...

Hausse des émissions de gaz à effet de serre et des températures moyennes, recul de l’enneigement... Les effets du changement climatique sont de plus en plus perceptibles en montagne. France Dans les Alpes, les glaciers perdent du volume, surtout ceux en basse altitude. Peu importe les scénarios climatiques, dans les Grandes Rousses, vers Grenoble, le glacier de Saint-Sorlin (2 700 - 3 464 m) devrait disparaître vers 20501. Celui de la Grande Motte, dans le massif de la Vanoise (à 3 600 m), pourrait s’éteindre entre 2060 et 2090. Entre 1982 et 2019, il a perdu 30 % de sa surface et 70 % de son volume2. Conséquence : un lac s’est formé dès 2016. Il menace une partie de la vallée de la Tarentaise, notamment Tignes. Des travaux de vidange du lac ont été entamés en 2023. Afrique L’Organisation météorologique mondiale l’a indiqué en 2021, « tous les glaciers d’Afrique auront disparu en 2040 ». En Ouganda, mais aussi au Kenya (mont Kenya) ou en Tanzanie (mont Kilimandjaro). Depuis que l’on cartographie les glaciers (à partir de la fin du 19e siècle), plus de 90 % de leur superficie a disparu. Au secours ! Ouganda Le parc national des Rwenzori est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1994 et classé site Ramsar depuis 2008. C’est-à-dire qu’il a été reconnu comme zone humide d’importance mondiale. Or, sur les montagnes de la Lune, comme on dit, les glaciers disparaissent à toute allure. Sur les sommets, on trouvait une trentaine de glaciers en 1905, seulement onze aujourd’hui. Ces masses contribuent à apporter de l’eau au Nil. / Source : Heïdi Sevestre sur France Culture, juin 2024 Sur les sommets, les glaciers, ces masses d’eau solide, s’éclipsent, ce qui contribue à la hausse du niveau des mers à l’échelle mondiale...

Heidï Sevestre

par Manuella Binet

Au chevet des glaciers du monde entier depuis dix ans, Heidï Sevestre est profondément attachée aux montagnes. L’infatigable scientifique alerte autant qu’elle le peut grand public et élus sur les conséquences dévastatrices du changement climatique, qu’elle observe au cours de ses expéditions.

Pierre René

par Philippe Lesaffre

Pendant longtemps, les glaciers pyrénéens n’étaient pas suivis, au contraire de ceux des Alpes. En 2001, Pierre René a lancé l’association Moraine pour étudier les masses d’eau situées sur la cime de ses chers sommets. Les glaciers disparaissent à toute allure.

Fiona Mille

par Philippe Lesaffre

« Ce sont des espaces sauvages plus grands que nous. » Fiona Mille, depuis le massif de Belledonne où elle réside, nous parle de son combat pour les montagnes. « Il faut se secouer collectivement », glisse la présidente de l’association Mountain Wilderness France.

Sur les traces des emblématiques ours bruns

par Philippe Lesaffre

Depuis trois décennies, Alain Reynes défend les plantigrades des Pyrénées. Ils ont failli disparaître du massif, mais des collectifs se sont mobilisés pour sauver le mammifère. Seulement, la population n’est pas encore viable. Son association Pays de l’ours - Adet réclame l’introduction de nouveaux individus sur le territoire.

Alban Planchat

par Manuella Binet

Pendant trois mois et demi, Alban Planchat, climatologue de 28 ans, a traversé les Alpes à pied et à la nage, au cours d’une aventure sportive et scientifique. Les prélèvements d’eau qu’il a réalisés serviront à une étude d’ampleur sur l’impact anthropologique de l’érosion de toute la chaîne alpine.

S’échapper avec Rick Bass

Les grands espaces sont omniprésents dans son œuvre, fictions et non-fictions. Rick Bass nous emmène souvent en balade au sein de la vallée de Yaak, dans le nord du Montana à quelques encablures du Canada. L’auteur américain aime décrire les paysages vallonnés qu’il côtoie depuis des décennies. Il aime raconter comment ils se transforment, saison après saison. La rivière, les sommets à l’horizon, la forêt au bout du chemin, les animaux qui passent et qui rôdent... Rien ne lui échappe, lui qui a cofondé dans les années 90 l’association du Yaak Valley Forest Council visant à protéger la vie sauvage de la région.