Bleu Klein

Un pamphlet : Roms, tsiganes, nomades, gitans, « gens du voyage »... Pour la plupart des gens et, fait plus grave, pour bien des institutions, des médias ou des hommes politiques, ces termes sont équivalents. Et pourtant ils n’ont rien à voir. Le Tigre montre comment l’ignorance, les amalgames, et l’hostilité séculaire vis-à-vis d’un peuple conduisent à une situation de non-droit et d’exclusion. Un entretien avec Saimir Mille, président de l’association La Voix des Rroms, sur les travers de la politique d’expulsion des bidonvilles ainsi que sur l’étau dans lequel sont pris les Rroms, entre la répression et l’assistance. Un état des lieux sur le droit français et les discriminations multiples à l’encontre des « gens du voyage » pointées par la Halde. Et un article historique de Jacques Sigot sur le déni de mémoire d’un camp d’internement de Tsiganes à Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire) pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le Tigre s’est malicieusement glissé parmi les journalistes invités à une conférence de presse sur un nouvel appareil censé amener « une révolution dans le monde de l’épilation ». Un sujet apparemment très futile, pour en aborder d’autres, qui le sont moins : l’ambiance feutrée et ostentatoire visant à vendre un produit, les réactions des journalistes, les techniques du marketing et les arrangements avec le droit, alors même qu’il s’agit... de la santé des gens.

Mathieu Renard (image de couverture) recouvre d’encre de Chine des photos de presse. D’étranges formes noires velues viennent se glisser dans l’univers lisse d’Américains souriants vivant dans des quartiers d’habitation sécurisés.

Trois membres de Jeudi Noir, une association regroupant des « galériens du logement », ont été invités à une émission sur la crise du logement diffusée sur France 2. L’un d’entre eux raconte ce qui s’est passé sur le plateau.

Martin Brazilaï a photographié la nuit aux Antilles : nuit bleue, nuit verte, nuit orangée, nuit noire. Les couleurs changent au gré des lampadaires et des peintures ornant les maisons en bois de Guadeloupe et de Dominique.

Une idée toute simple : prendre un anonyme et raconter sa vie grâce à toutes les traces qu’il a laissées, volontairement ou non, sur Internet... Presque aussi inquiétant qu’Edvige

L’écrivain Emmanuel Loi retrace la vie d’un disparu célèbre. Premier en tête : le cycliste Marco Pantani.

Tout ou presque sur Yves Klein, William Klein, Félix Klein, monsieur Klein, tout ou presque sur le bleu, bleu du ciel, des fils électriques, de la peur... le tout illustré d’animaux de manèges

Écrivain public

L’espéranto et la télé Orange

Gustave Courbet