Mode et musées : une relation fragilisée

Il faut inventer des cercles vertueux

Tous ces déplacements n’étaient-ils pas devenus légèrement toxiques ?

Confrontée à l’impact imprévu et soudain de l’épidémie de coronavirus, l’industrie de la mode pourrait considérablement diminuer ses investissements dans le champ culturel. Alors que ses marques semblent aujourd’hui essentielles dans le modèle économique de certaines institutions culturelles, cette nouvelle donne invite à reposer la question de la bonne distance entre les deux univers.

Confrontée à l’impact imprévu et soudain de l’épidémie de coronavirus, l’industrie de la mode pourrait considérablement diminuer ses investissements dans le champ culturel. Alors que ses marques semblent aujourd’hui essentielles dans le modèle économique de certaines institutions culturelles, cette nouvelle donne invite à reposer la question de la bonne distance entre les deux univers.

Un gros manque à gagner pour les galeries

En temps normal, les catalogues, revues et publications diverses permettent de prolonger l’expérience de l’art. En période de confinement, ils sont un moyen de rattraper les rendez-vous manqués. Cette semaine, nous nous penchons sur le catalogue de l’exposition « Folklore », dont l’inauguration était prévue le 21 mars au Centre Pompidou-Metz, et le numéro 15 de la revue Roven, dédiée au dessin contemporain, qui devait paraître à l’occasion du salon Drawing Now, décalé à fin mai.