L’esprit du Bassin

Le mystère de la chambre jaune Henri Matisse à Ciboure

par Dominique Dussol

Il est des lieux que l’on découvre pour la première fois et qui nous apparaissent familiers dès le premier regard. Ainsi, cette chambre à Ciboure fut pour Matisse, lorsqu’il y pénétra en juin 1940, une révélation comme seuls les peintres peuvent en avoir devant un motif qui les inspire. Les circonstances de cette rencontre et le contexte particulier dans lequel elle s’inscrit nous sont connus grâce à la correspondance du peintre et aux pages que Louis Aragon consacra à son ami.

Les Jardins Tranquilles de Brantôme

par Hervé Brunaux

Propriété depuis une dizaine d’années d’un couple de Britanniques, les Jardins Tranquilles ont conservé leur singulière collection botanique, tout en multipliant les promesses de promenade.

Socoa, sentinelle de la baie

par Serge Airoldi · visuels: Gabrielle Duplantier

Érigé au XVIIe siècle pour protéger le port, aux confins de Ciboure et d’Urrugne, le fort de Socoa donne une identité à ce site où s’est construite une épopée considérable de la pêche et où s’est exprimé le génie maritime avec la création de digues et les chantiers navals. Dans ce lieu, qui veille sur la baie de Saint-Jean-de-Luz, se perpétue une mémoire vive d’hommes et de femmes.

Les thermes de Cassinomagus

par Sandra Sicard, Charlotte Chalard

Au cœur d’un écrin paysager de 25 ha situé sur la commune de Chassenon, le parc archéologique de Cassinomagus présente d’importants vestiges de thermes gallo-romains considérés comme les plus monumentaux et les mieux conservés de France. Découvrons leur histoire.

Cocteau, Lhote et Radiguet

par Françoise Garcia

À l’initiative du peintre bordelais André Lhote, Jean Cocteau découvre le Bassin d’Arcachon en 1917. Dans son sillage, ce dernier entraînera notamment Raymond Radiguet, sous le regard inspiré d’autres plasticiens de renom, tels le Mexicain Diego Rivera ou le sculpteur Lipchitz. C’est le temps des retrouvailles entre amis, des baignades sans protocole et des plaisirs partagés. Celui aussi du travail créatif motivé par une nature encore sauvage.

La promenade aux phares

De La Rochelle à Saint Georges-de-Didonne, en passant par les îles de Ré, d’Aix et d’Oléron, ce sont une quinzaine de phares.

La gare fantôme de Lavaveix-les-Mines

par Xavier Rosan

Lieux emblématiques de l’histoire économique et sociale du monde rural, les gares de petites lignes sont nombreuses aujourd’hui à être abandonnées, entre utilitarisme et indifférence. Témoignage d’un passé industriel prospère, le site de Lavaveix-les-Mines était il y a peu transformé en décharge à ciel ouvert.

L’affaire des Possédées de Loudun (1632-1634)

par Marie Haquet

L’affaire des Possédées, connue comme l’un des plus célèbres épisodes de la sorcellerie en France, s’est déroulée à Loudun, petite cité du nord-Poitou. Encore enrobée de mystère, elle suscite toujours un certain engouement, d’autant que le décor urbain de cette ensorcelante histoire est toujours intact aujourd’hui.

L’abbatiale Saint-Pierre de Beaulieu-sur-Dordogne

par Laurence Cabrero-Ravel

L’ancienne église abbatiale Saint-Pierre de Beaulieu-sur- Dordogne, en Corrèze, est dotée d’un portail monumental, merveille de la sculpture romane, où triomphe le Christ sauveur. Cette apparition céleste, soudaine et dramatique, dominant le tympan, est d’une intensité rare.

L’essentiel du portail roman Saint-Pierre de Beaulieu-sur-Dordogne

par Laurence Cabrero-Ravel

Bien que situé au seuil de la Maison de Dieu, à l’extérieur de l’espace cultuel, le portail – défini comme la porte du ciel et le Christ lui-même, selon l’Évangile de Jean (Jn 10, 7 et 9) – est un espace d’accueil ou d’exclusion, et de réconciliation. En outre, il peut être le lieu de la liturgie pastorale (lectures, sermons, chants) et de rituels pénitentiels, processionnels, voire funéraires lorsque des tombes sont placées à proximité. Il est aussi parfois le théâtre de mystères ou de drames liturgiques.

Quand le Muséum fait sa mue

par Nathalie Mémoire

Au printemps 2019, le Muséum de Bordeaux a rouvert ses portes après dix années de fermeture pour travaux. Entièrement repensé, organisé et réinventé, il s’adresse à tous les publics. Sa directrice nous invite à découvrir les coulisses de ce musée pas tout à fait comme les autres.

Limoges, au fil de la Vienne

par Olivier Thuillas · visuels: Christophe Péan

La vie n’est pas qu’un long fleuve tranquille. Celle qui s’est déroulée dans les quartiers populaires, longeant la Vienne à Limoges, en témoigne. Promenons-nous sur les berges en remontant le temps. On y découvrira tout un petit monde attachant et haut en couleur, qui travaille, pêche et, à l’occasion, danse à la Fête des Ponts.

Vallée d’Aspe

par Jean-François Vergez

Le temps immobile du fort du Portalet

Le Vin du Tsar, toute une histoire

par Émilie Dubrul

À proximité des premiers causses du Lot, la petite coopérative viticole de Thézac-Perricard entretient avec passion sa légende dorée : celle d’un vin produit sur un terroir exceptionnel. Son appellation serait née de la rencontre d’un président de la République et du dernier tsar de Russie.

Le beurre d’Échiré de la vallée de la Sèvre à Tokyo

par Philippe Meyzie

Le beurre d’Échiré trouve son origine au milieu du xixe siècle sur les bords de la Sèvre niortaise avec la fondation d’une coopérative laitière. Aujourd’hui, ce beurre de luxe a fait la conquête de marchés lointains, jusqu’au Japon, et bénéficie d’une image d’excellence. Comment comprendre les mécanismes de la reconnaissance qui font de cette production laitière un patrimoine local placé depuis plus d’un siècle sous le signe du progrès et de la qualité ? À travers l’histoire de ce beurre des Deux-Sèvres se dessine l’itinéraire d’un succès.

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1932-02
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