Désirs d’Orient

Depuis 1967, le Service du patrimoine et de l’Inventaire d’Aquitaine répertorie les richesses patrimoniales du territoire. Il fait aujourd’hui partie de la Direction Culture et Patrimoine de la Région Nouvelle-Aquitaine.

Entre la destruction soudaine de la villa Bengali de Pessac et l’éclosion de nouveaux quartiers déracinés à Bordeaux, dur retour à la réalité d’une histoire qui se répète ou qui s’oublie.

Protections au titre des Monuments historiques intervenues au cours du 2e trimestre 2017.

Un patrimoine anéanti

Frugès regarde vers l'Orient

Sous le Second Empire, la Nouvelle-Aquitaine se mue en une terre privilégiée de la villégiature balnéaire et thermale. Un nouveau culte des eaux, à la fois thérapeutique et mondain, émerge alors à l’aune de la Renaissance orientale insufflée par le romantisme et l’expansion occidentale à travers le monde, mode dont le patrimoine néo-aquitain garde de nombreuses traces.

Modernités d'un "oriental très vieux jeu"

Le château du génial abbé

L'Orient, le vide et la lumière

Immersion exceptionnelle au sein de quatre temples en Dordogne, département riche d’une longue histoire maçonnique. Grandes se sont ouvertes les portes à Périgueux, Ribérac et Bergerac : des images rares et un propos éclairant la portée des symboles, des décors et de l’architecture, lesquels ont tout à voir avec un certain engouement pour l’Orient.

À Bordeaux, sous le Second Empire, le magistrat Édouard Bonie, secondé par ses trois frères, fit de son hôtel particulier, aujourd’hui disparu, le repaire d’une hétéroclite collection familiale de 3 000 objets, dont de nombreuses pièces exotiques. Retour sur une entreprise hors norme.

À Royan, la villa Kosiki a intrigué les baigneurs de la fin du XIXe siècle jusqu’aux touristes contemporains qui traversent les rues sinueuses du Parc. Tout récemment restaurée, elle constitue l’un des témoignages les plus remarquables de l’architecture balnéaire orientaliste.

Un émir au château de Pau

Érigé à Dax dans l’entre-deux-guerres et désormais disparu, le domaine de Peyrouton offre une histoire dans l’histoire : quand une folle ambition bâtisseuse fut mise au service de la réalisation d’un incroyable palais Art déco… devenu sur le tard la résidence d’un pacha marocain en exil ! Récit.

À la suite d’un article produit par le festin en 2002 et fort de nouveaux éléments de nature à dissiper le mystère, retour sur les traces de Félix Solar, énigmatique commanditaire de la rénovation d’un ancien château du cru en une vaste bâtisse néo-mauresque – aujourd’hui le siège de la mairie de Castelmoron-sur-Lot.