Des littératures policières canadiennes, nous connaissons les thrillers classiques, à l intrigue souvent originale, de Linwood Barclay (après Fausses promesses au début de l année, nous arrive Faux amis en ce mois de septembre chez Belfond). Plus récemment, Emily St. John Mandel a fait une entrée remarquée aux éditions Rivages avec un style enlevé et précis, et semble être attirée par les marges dystopiques si l on en croit Station Eleven.
Truculences noires et québécoises
Truculences noires et québécoises
La rentrée littéraire
C’est la rentrée et il y a plein de belles choses qui sortent. Vous me direz, des nouveautés, il y en a tout le temps, et il y a plus de bonnes choses à lire que de temps que nous avons à consacrer à la lecture…
Martine lit dans le noir
Dans le quartier des agités (Premier volume des « Carnets noirs de l’aliéniste »), de Jacques Côté, chez Babel noir. À la veille de l’exposition universelle de 1889 à Paris, Georges Villeneuve débarque dans la capitale en compagnie de collègues afin d’assister au congrès international de médecine mentale.
Chronique franco-irlandaise pour cette rentrée !
Le roman irlandais n’est pas franchement un polar, mais c’est un excellent roman, et une grosse claque, d’autant plus forte qu’elle est inattendue : Smile de Roddy Doyle.
Douanes, de Francis Carpentier
Les fidèles du festival ImaJn’ère d’Angers connaissent bien Francis Carpentier qui ne manque aucun épisode.
Griefs cardiaques, de Marc Arno
Marc Arno est un auteur de polar né en 1937, qui a bourlingué à travers le monde dès l’adolescence. Sénégal, Allemagne, des études de médecine, un passage éclair à Sciences-Po, journaliste puis militaire de carrière, l’écrivain, également ceinture noire de judo, bien que français, a visiblement le profil de l’auteur de polar américain type, avec une longue et riche expérience de métiers, de voyages et de rencontres. Il a écrit sous de nombreux pseudonymes, y compris collectifs sur certaines séries.
Les chiens meurent en hiver : Grossir le ciel, de Franck Bouysse
Étrange roman que celui-là. En tout cas, nul doute que les amateurs de polars pur jus le jugeront étrange. Mais moi j’aime bien ça, l’étrangeté. Mieux : il m’arrive parfois de la rechercher. Mais là, c’est elle qui m’a trouvé. Ce livre, il est arrivé sur la pointe des pieds. À pas de loup.
De la novellisation de films : Gumshoe de Ste-phen Frears à Neville Smith.
Le sujet de la novélisation de films est délicat. En science-fiction, le cas est clair : la grande majorité des cas plongent avec délice dans la médiocrité la plus totale. Une exception notable : la novellisation de 2001, l’odyssée de l’espace par Arthur C. Clarke, un Britannique, une tête qui a participé à la conception du radar et qui possède une oeuvre très originale dans le domaine de la science-fiction. Le roman m’a permis, pour ma part, de comprendre l’essence du film, un « petit peu » hermétique.
Serge Penger, Les Fleurs fanées
Ne vous fiez surtout pas au titre de cette nouvelle collection éditée par Les Saturnales. En effet, impossible de ne pas songer à « Brigade Mondaine », « Police des Moeurs » et autres séries érotico-policières. Eh bien non, c’est tout à fait différent.
Justiciers, de Bruno Fuligny
Un jour de septembre, le jeune Antoine se présente aux portes de l’École Nationale Supérieure de Police, à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or. Il est très enthousiaste, mais peu sportif ; alors il choisit une option peinarde : la criminalistique.