Canicule

Qui gagnera le plus de médailles ? Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris sont l’occasion, pour les pays du monde entier, de se montrer sous un jour positif. Plus de 15 000 athlètes, des centaines de milliers d’heures de diffusion télé, des milliards de paires d’yeux braquées sur leurs écrans pour suivre les épreuves… et des caméras toutes neuves qui scruteront les 15 millions de visiteurs attendus sur place. À chaque édition, les Jeux sont l’occasion pour le pays hôte de renforcer son arsenal sécuritaire. Avec le risque, souvent vérifié, de voir des mesures temporaires devenir permanentes...

Ces deux petites lettres ont le pouvoir de mettre tout le monde d'accord, quelle que soit la langue parlée. Un bel unisson qui s'évanouit aussitôt que s'enclenche le débat sur l'origine de l'expression...

À Marseille, les règlements de comptes sont devenus des « narcomicides ». Plus précis, ce terme désigne les assassinats liés au trafic de stupéfiants : 49 en 2023 dans la cité provençale. Les plus exposés sont les petites mains – guetteurs, vendeurs –, souvent de très jeunes hommes. Le président de la République accable les familles tandis que le ministre de l’Intérieur s’enorgueillit de très médiatiques opérations « Place nette ». Des coupables pourtant ne sont jamais inquiétés : la pauvreté et l’abandon par l’État de ces quartiers.

Avec sa voix unique, elle tisse des morceaux mystiques et baroques, qui s’inscrivent dans un univers captivant à la fois punk et disco. Elle écrit, arrange, réalise, danse… Autant de talents qui ont valu à cette artiste rétive aux feux de la rampe de rejoindre le panthéon du rock.

... et pour quelques degrés de moins

Faut-il forcément des gros bras pour gagner un combat ? Ce qui n’était au départ que l’idée originale d’un auteur de bande dessinée voulant critiquer l’obsession de la performance est devenu une discipline à part entière, où le cerveau suffit parfois à mettre KO son adversaire.

Passant outre la question de la culpabilité, ce plaidoyer contre la peine capitale pénètre dans l’antichambre du couloir de la mort et dissèque la machine judiciaire étasunienne. Un film sorti au cœur des années 1990, durant lesquelles un condamné fut exécuté chaque semaine.

Au milieu du XIXe siècle, le médecin hongrois Ignace Semmelweis pressent que passer sans transition de la dissection d’un cadavre à l’accompagnement d’un accouchement n’est pas la meilleure des idées. Il est le premier à faire le lien entre microbes, infection et lavage des mains. À l’époque, personne ne lui accorde de crédit. Un siècle plus tard, le geste est devenu banal. Sans compter la prolifération de désinfectants et de gels hydroalcooliques… car tout semble bon pour faire la chasse aux bactéries. À quel prix ? Et si, à force de confondre hygiène et propreté, on finissait par jouer contre notre santé ?

Des kilomètres de cours d’eau enterrés sous des tonnes de bitume : en centre-ville comme en zone périurbaine, il n’est pas rare de marcher sur l’eau. Pensée à l’origine comme un moyen de gagner du foncier et d’éviter les inondations, cette idée est-elle devenue anachronique ?

« Des températures supérieures à 39 °C peuvent tuer. » En 2019, l’Organisation internationale du travail actait les effets du changement climatique dès la préface de son rapport « Travailler sur une planète plus chaude ». Un peu plus loin, l’agence onusienne appelait « le monde du travail à s’adapter au stress thermique ». Mais les réglementations contraignantes sont encore rares. En France, il n’existe aucune température limite au-delà de laquelle des aménagements sont obligatoires. Dès lors, soumis au bon vouloir de leurs employeurs, les travailleurs triment sous un soleil de plomb.

Certains secteurs, marqués par des drames, tentent de réagir à la crise climatique. Dans la filière viticole, syndicats et patronat restent divisés sur les solutions nécessaires à une meilleure protection des vendangeurs.

Opération Barkhane. À l’origine, le mot désigne ces dunes creusées dans le sens du vent. Il est surtout connu pour être le nom d’une intervention de l’armée française au Sahel. Prévue pour être courte, elle aura duré dix ans, jusqu’au retrait des troupes du Niger en décembre 2023. Avec un bilan pour le moins mitigé : 3 000 morts selon les décomptes officiels et une présence décriée.