Le Festin d’Esope de Guillaume Apollinaire

Première revue / première oeuvre de Guillaume Apollinaire

Une arrière-garde en devenir

Archipel de toutes les poésies expérimentales

Vingt années après le décès de son fondateur, le poète et homme de théâtre André Malartre (1900-1995), la revue iô apparaît aujourd’hui, parmi les revues qui essaimèrent de la Libération jusqu’aux années 50, comme exemplaire d’un mouvement de renaissance et d’affirmation de la vie, porté par des jeunes gens nés dans les ruines du Premier conflit

Les années 1930 voient se développer et se radicaliser les raisonnements nationalistes des années 1920, y compris chez des critiques qui étaient auparavant ouverts à l’avant-garde artistique. Dans ce contexte, l’Antiquité acquiert une place prépondérante, non seulement comme point de référence pour les artistes, mais comme partie essentielle dans les revues d’art qui adoptent dans le champ artistique contemporain des orientations esthétiques éparses.

Il me semble entrer par effraction dans ce temple. Les revues numériques n’ont pas toujours bonne presse chez les amoureux des livres – sans parler des écrivains eux-mêmes, qui préfèrent généralement coucher leurs textes sur le papier.

Pour le patrimoine algérien

À propos de l’ouvrage La revue d’artiste : enjeux et spécificités d’une pratique artistique, de Marie Boivent.

« Valery Larbaud et le paysage » Paris : Éditions Garnier, mai 2015, 154 p., 15 x 22 cm.

Une publication franco-marocaine engagée. Préface de Nadine Picaudou et Pierre Vermeren, Paris : L’Harmattan, « Histoire et perspectives méditerranéennes », 2015, 306 p.