Contes à croquer

Il était une fois un roi gourmand, tellement gourmand qu’il n’arrêtait pas de manger. Il mangeait à n’importe quel moment de la journée, et même de la nuit. Du méchoui, il en raffolait ; du couscous, il en redemandait ; des baklawas, loukoums, kaâks et autres friandises, il s’en léchait les doigts ; pour digérer le tout, un bon vin, le sang du lion comme il disait, était le bienvenu.

Van Da-Fu et sa femme ne mangeaient pas mieux que leurs coolies, et leurs coolies mourraient de faim.

Auteur d'une thèse sur le rôle de la femme dans l'initiation des garçons, Jean-Jacques Fdida est également conteur et metteur en scène.

L’enfant affamé

Se mettre à table

Les Contes de Perrault ne sont pas là pour nous distraire simplement mais pour nous enseigner des conduites et des valeurs morales. Ils nous apprennent aussi la mesure en matière d’alimentation.

À mi-chemin du goinfre et du gourmet, le gourmand occupe un entre-deux inconfortable. Regard très partiel et tout à fait partial sur trois personnages en quête de saveurs.

Carnaval arrive avec son cortège de crêpes et de sucreries. à quelle symbolique sont-elles liées ?

Dans le cadre de l’exposition “Mali Kow” qui se tient à La Villette jusqu’au 24 février et ensuite à Lyon du 21 mai au 31 octobre 2002, La Grande Oreille a interrogé Mah Damba, “griotte” en France