50 artistes de la FIAC

Dressant le constat d’une course sans frein à l’événementiel, le directeur du Musée des beaux-arts de Rouen tente, à travers « Le temps des collections », d’esquisser une nouvelle proposition pour repenser l’usage du musée.

Les radars du Grand Tour sont les gardiens du paysage. À 100 km/h, on peut quitter la route pour mirer, comme Byron et Rousseau, les rivages du Léman.

Ça commençait mal. Après avoir décalé trois fois notre rendez-vous, Roman Ondák finit par annuler sine die le quatrième, « parce que l’accrochage se passe mal ».

Il aurait pu s’endormir sur les lauriers que lui avait tressés Andy Warhol en faisant de lui le héros de son fameux film Sleep, tourné en 1963, mais John Giorno est un poète et la matière première de son art n’est pas le rêve mais les mots.

« On n’est jamais à savoir si l’on doit s’accorder au tumulte du monde, en adopter la confusion, en rejoindre l’agitation et les passades, s’y fondre et s’y couler ou y opposer le regard stable, intemporel, droit et glacé de celui qui passe outre. »

On dirait un enfant de 36 ans. D’une voix douce, presque timide, il évoque Seattle où il est né, son parcours de skate-boarder professionnel, son départ très précoce de la maison, ses études d’art graphique, à l’université de Columbia (New York).

Les principaux prix de l’art contemporain sont remis lors de la semaine de la Fiac. Le prix Marcel-Duchamp, organisé par l’Adiaf, reste la récompense la plus attendue : Quatre nominés pour un lauréat qui sera annoncé le 20 octobre.

La France, pays inventeur de la photographie, possède-t-elle une « école de photographie », comme on le dit de l’école américaine ou de celle de Düsseldorf ? Après les Rencontres d’Arles, la question reste posée. Tentative de réponse à travers la programmation de Paris Photo, du Mois de la photo et de Photo Saint-Germain.

Ancienne directrice du Musée de la mode de la Ville de Paris (palais Galliera), Catherine Join-Diéterle est en charge du cours d’histoire de la mode et du costume depuis sa création en 2007 à l’École du Louvre.

L’exposition « Cheveux chéris » au Musée du quai Branly passe les cheveux et leurs traitements au peigne fin et explore les significations de « cette coquetterie universelle », selon les mots d’Yves Le Fur, le commissaire de l’événement.

Les impressionnistes ne furent pas seulement les laudateurs d’une société nouvelle, faite de flâneries et de badineries, ils en scrutèrent aussi les parures sociales, jusque dans leurs jardins.

Isabelle Bardiès-Fronty - Conservateur en chef au Musée de Cluny et co-commissaire de l’exposition « Art du jeu - jeu dans l’art. De Babylone à l’Occident médiéval ».

Après la clôture des « Tanks », à Londres, le musée de demain se veut ouvert à l’expression du corps et à sa conservation.

Le Musée d’art moderne de la Ville de Paris expose « La collection Michael Werner », soit près de neuf cents œuvres dont cent trente ont été généreusement données par le grand galeriste et collectionneur allemand au musée.

La capitale de la Croatie, ancienne étape sur la route de l’Orient-Express, a su conserver les traces de son passé multiséculaire. Y compris celles de la guerre des Balkans, qui resurgit aujourd’hui au travers de la création.

Invité par Jean-Jacques Dutko à montrer son univers et à exposer ses œuvres, le couturier japonais dévoile un pan méconnu de sa création : sa peinture inspirée du théâtre nô

Henri Rouart (1833-1912) fut un ingénieur ingénieux, un industriel brillant auquel on doit plusieurs brevets, un collectionneur et mécène parmi les tout premiers, et, excusez du peu, un bon peintre impressionniste.