Quel écosystème pour les arts ?

Post-production

par Florian Gaité

La quasi mise à l’arrêt des économies de la moitié des pays du monde a porté un coup de frein brutal à un système productiviste visiblement arrivé à saturation. Alors que s’imaginent les formes du monde d’après dans le sens d’une réduction des activités, ne peut-on pas voir dans la création artistique le modèle d’une activité improductive, qui résiste aux injonctions de la société industrielle?

L’art à l’épreuve du local

par Tristan Trémeau

Dès le début du confinement, nous avons reçu d’artistes, de différentes générations et nationalités, des mails et des messages où se manifestait une préoccupation de penser et d’élaborer des modes d’existence de leurs pratiques, depuis l’atelier jusqu’à l’exposition, sur des rapports plus resserrés spatialement, frugaux économiquement et rapprochés avec le public, selon des modèles associatifs et coopératifs.

Agir, aimer dans son lieu

Penser avec le monde

Repenser l’art et le monde

par Véronique Bergen

À la faveur de la crise systémique

Une fédération des arts plastiques

par Yuna Mathieu-Chovet

Pour enfin reconnaître les spécificités du secteur

Sous le joug de la Covid-19

par Ivo Ghizzardi

Photographie d’une séquence critique : entre mesures structurelles et réponses spontanées

Faire signe

par Mathilde Roman

En arrivant à Marseille, je goûte ce moment où pour la première fois depuis des mois je m’apprête à franchir le seuil d’une exposition, à basculer hors de la seule sphère virtuelle dans laquelle mes expériences des œuvres se sont produites pendant le confinement.

Emma Kunz

par Emmanuel Lambion

Thérapeutiques de l'art

Entre deux chaises

par Clémentine Davin

Des choses vraies qui font semblant d’être des faux-semblants titre une exposition qui, sous le commissariat de Michel François, réunit une dizaine d’artistes belges dans les espaces du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris. Rencontre avec un artiste qui considère la monstration de ses pairs comme une pratique artistique à part entière.

Risquons tout !

par Christine Jamart

Ambitieuse exhortation, Risquons-Tout titre l’exposition de rentrée du WIELS. A l’aune de la vertigineuse progression des recherches et applications en matière d’intelligence artificielle, de la logique utilitariste des technologies, des politiques d’éradication du risque et de l’instrumentalisation politique des processus algorithmiques, l’équipe curatoriale de l’institution bruxelloise1 entend insister sur le rôle crucial des artistes et des penseurs dans la survivance de formes et de connaissances capables de résister à la quantification et à la manipulation des don- nées et réseaux numériques. Rencontre avec Dirk Snauwaert, commissaire, et Sofia Dati, assistante curatoriale.

Generation Brussels

par Antoinette Jattiot

Pour sa troisième édition, l’exposition de groupe Generation Brussels organisée dans le cadre du Brussels Gallery Weekend réitère son engagement envers les jeunes artistes de la scène bruxelloise évoluant en dehors du circuit commercial des galeries. Désireuse de garantir coûte que coûte la faisabilité de son évènement, l’équipe de l’exposition renonce cette année aux cimaises du bâtiment Vanderborght et propose, eu égard aux conditions sanitaires actuelles, un parcours urbain “en vitrines”. L’exposition rassemble douze artistes dont les travaux seront visibles depuis la rue, par tous et gratuitement. Alors que la disponibilité de l’ensemble des vitrines d’accueil est encore en cours de confirmation, Evelyn Simons, la commissaire de l’édition 2020, nous livre ses questionnements, et com- mente ses choix pour nous aider à comprendre ce qui fédère et symbolise les pratiques de ces jeunes artistes de ladite génération.

Tomber en amour

par Benoit Dusart

Qui navigue ne serait-ce qu’un tant soit peu dans le champ de l’art contemporain aura nécessairement croisé CHRISTOPHE VEYS ou l’une ou l’autre pièce de sa collection. Enseignant, conférencier et curateur, il partage depuis plus de 20 ans sa passion avec un désintéressement bien étranger aux strictes lois du marché. Qu’on se rappelle sa présence quasi quotidienne à la Centrale lors de l’exposition Private Choices en 2018 ou le soutien qu’il a apporté et apporte encore à nombre d’artistes émergents. Invité à présenter une partie de sa collection à la Maison des Arts de Schaerbeek, à l’occasion d’une exposition intitulée Tomber en amour, il participe aussi pour la deuxième fois, aux côtés de Myriam Louyest, au commissariat de la de la Biennale d’Enghien—troisième du nom—, De terre et de ciel. Occasions de l’interroger sur son par- cours et ses choix, amoureusement engagés et libres.

Gauthier Hubert

par Benoit Dusart

Gauthier Hubert(°1967; vit et travaille à Bruxelles) insiste : “Mon exposition au Botanique n’est pas une rétrospective — elle est, plus fondamentalement, introspective”. L’exposition en question se déroulera en deux temps: la première partie, Réunion familiale (un goût de liberté), sera visible du 3 au 29 septembre. La seconde, ...Fils de...(Les retrouvailles), du 15 octobre au 15 novembre.

Fiction territoriale

par Raya Lindberg

Cet automne, Point culture Botanique, présentera Fiction territoriale, un projet de recherche proposé par espace potentiel, résultat de plusieurs semaines de séminaire sur les enjeux de l’occupation et de la réappropriation des territoires par les artistes, comme par les habitants. Une réflexion rendue d’autant plus urgente que cette période de crise pandémique a révélé une attention particulière à la crise de l’espace, que cet espace soit intime ou géopolitique.

Un projet éditorial

par Pauline Hatzigeorgiou

Sérendipité : nf., de l’anglais Serendipity, Horace Walpole, 1754. “L’art de découvrir ou d’inventer en prêtant attention à ce qui surprend et en imaginant une interprétation pertinente.”1 Sous le titre Serendipity, cette publication, initiée par Septembre Tiberghien en collaboration avec Mélanie Berger et Olivier Gevart à l’Été 78, Bruxelles, s’appro- prie le processus pour en révéler l’en deçà, soit une attitude qui fait tant état d’une dis- ponibilité aux données et associations inat- tendues que d’un geste éditorial au service d’un objet collectif.

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