L’art au travail

L’art au travail

par Sébastien Pluot

Art et labeur

Contre les lois d’Airain

par Laurent Courtens

Stoppages étalon

Puisqu’on vous dit que c’est possible

par Gilles Collard

Des luttes ouvrières aux révoltes arabes, la production d’images et leur circulation passent souvent par des personnes dites ‘non autorisées’ parmi lesquelles l’artiste, dont le travail en soi le situe au centre du monde et de ses points de friction. Entre l’école d’art de Besançon, La Cambre à Bruxelles et la Cinémathèque de Tanger, Puisqu’on vous dit que c’est possible interroge la représentation du travail et de ses relais avec des étudiants, chercheurs, enseignants et artistes. Retour sur ce processus de travail avec l’un de ses initiateurs, Philippe Terrier-Hermann.

Infiltrer, orchestrer

par Mathilde Roman

Et fictionnaliser les gestes du travail

Urban matters

par Benoît Dusart

L’exposition d’Adrien Tirtiaux (°1980 ; vit et travaille à Anvers) à artconnexion s’inscrit dans le prolongement d’une démarche qui n’a de cesse de modifier nos usages de l’espace. Jouant sur les dichotomies qui en structurent quotidiennement l’appréhension (le dedans et le dehors, le privé et le public, l’individuel et le collectif, la mobilité ou la halte, les vues prescrites ou soustraites…), l’enjeu relève tant d’une utopie pratique que d’une esthétique où l’architecture se conjugue à la sculpture et à l’installation. Point d’images ici ou presque1, mais une multitude de paradoxes générés par des installations impliquant systématiquement le mouvement et la décentration. Urban Matters, bien que logée dans un espace relativement modeste, tient d’un magnifique parcours et invite à plus d’un cheminement.

L’innocence des images

par Raya Baudinet-Lindberg

Du Degré zéro de l’écriture de Roland Barthes au degré zéro des images, il n’y a qu’un pas que PATRICK CORILLON franchit allègrement en célébrant une sorte de retour à l’innocence des images, c’est-à-dire détachée de l’ordre du temps et du style. Et cela selon un parcours qui, de leur naissance à leur disparition, emmène le visiteur à la rencontre des images.

MAD Brussels

par Laure Eggericx

Implanté en plein centre-ville, le MAD Brussels – pour mode and design center - réunit dans une même structure, et aujourd’hui dans un même lieu, ces deux disciplines liées au corps. Son architecture singulière fait le lien entre deux quartiers et différents bâtiments existants dans un esprit opportuniste, volontiers ironique et économe en moyens.

That’s the way it is

par Laurent Courtens

Au Wiels, SVEN 'T JOLLE (Anvers, °1966) dresse un portrait du monde en ses déconfitures et décompositions. Une humanité claudicante et rapiécée, barbotant sous la haute protection de grillages, implorant travail ou papiers, dérivant sur les eaux grises de l’entreprenariat. Ses meubles : un radeau de fortune, un panneau de basket brinquebalant, un sapin de Noël déplumé, une grosse tomate hébétée.

James Welling

par Anaël Lejeune · visuels: Glass House

Instruit au début des années 1970 à l’école du conceptualisme (par John Baldessari notamment), le travail de James Welling restera longtemps associé à la critique de la représentation telle qu’elle se trouve mise en oeuvre par les représentants dits de la Picture Generation comme Barbara Kruger, Louise Lawler ou Richard Prince, avec lesquels il expose au début des années 1980.

L’art tel qu’il se fait

par Benoît Dusart

Été 78 accueille actuellement le travail d’ADRIEN LUCCA (°1983; vit et travaille à Bruxelles). Il ne s’agit pas d’une exposition conventionnelle. Mémoire d’atelier fait retour sur trois projets d’art public réalisés ou amorcés par l’artiste entre 2015 et aujourd’hui. Plus qu’une somme d’archives, cette exposition met à nu les recherches empiriques et théoriques au coeur de l’acte de création.

Belgian Art Prize

par Emmanuel Lambion

Après quelque 67 ans d’activité, le Prix de la Jeune Peinture Belge, fondé en 1950 à l’initiative de l’association Jeune Peinture Belge - Fondation René Lust, fait peau neuve et devient officiellement le Belgian Art Prize. Si ce n’est certes pas sa première mue au fil d’une déjà longue histoire, l’évolution est cette fois conséquente: au-delà du changement de nom, en soi révélateur à maints égards (disparition de la référence à la peinture, mais aussi, plus spécifiquement, au mouvement historique de la Jeune Peinture Belge, usage de l’anglais international puis suppression du “Young” dans son appellation anglophone en usage ces dernières années), le renouvellement est tout sauf cosmétique.