Numéro 7

L’actu scientifique

Depuis le milieu du XIXe siècle, un hôtel trône au sommet du Kīlauea. Des voyageurs et voyageuses, illustres ou anonymes, ont consigné leurs impressions du site dans le livre d’or de l’établissement. Ces milliers de pages, aujourd’hui numérisées, constituent un précieux enregistrement de l’activité du volcan ainsi qu’un aperçu des débuts du tourisme volcanique à Hawaï.

Lors d’une éruption, les volcans émettent des produits (lave, cendres...) qui recouvrent le sol, y compris les éventuels arbres qui s’y trouvaient. Si les bonnes conditions sont réunies, ceux-ci peuvent être pétrifiés, c’est-à-dire que leur tissu végétal est peu à peu remplacé par du minéral, les transformant en arbres de pierre. Voyage dans ces Pompéi forestiers.

Pour une fois, le volcan ne sera pas l’objet des œuvres d’art présentées ; il en sera le support ! En effet, les roches volcaniques fournissent depuis des millénaires un matériau aux artistes qui les peignent, les gravent ou les sculptent...

Kīpuka mentionne souvent le volume de magma émis par les éruptions du passé. Il s’agit d’un paramètre important, car il permet de classer l’éruption, de reconstituer l’histoire du volcan et de mieux identifier l’aléa qu’il représente. Mais comment ce chiffre est-il déterminé à partir des dépôts éruptifs ?

6 739 mètres. C’est l’altitude du Llullaillaco, à la frontière Chili– Argentine, ce qui en fait le deuxième volcan actif le plus haut du monde. C’est aussi l’altitude à laquelle une souris vivante a été capturée ! Une découverte qui repousse les limites établies de l’observation de mammifères.