Banlieues

Les mots dir ou l’amour inconditionnel du théâtre

par Raymond Bertin

Il y a de ces créateurs en théâtre qui tracent leur chemin hors des sentiers battus, dans l’exploration, la prise de risques, portés par une nécessité intérieure plus forte que les embûches. Parmi eux, une femme, comédienne, auteure et performeuse, persiste et signe.

Trois choses que la danse a à dire au théâtre

par Gilbert Turp

Le théâtre gagnerait à écouter ce que lui dit la danse contemporaine. Que ce soit à propos de la franchise du corps, de la « situation » scénique ou du rapport au spectateur, la danse semble s’être émancipée d’une certaine idée de « représentation » qui balise encore, au théâtre, nombre de productions. Pour de

En périphérie de nous-mêmes

par Marianne Dansereau

Pour la jeune auteure, la banlieue est « une vieille tapisserie de chambre d’enfant qu’on a de la misère à gratter ». Faut-il alors faire peinturer par-dessus ? L’assumer ? Confessions de celle qui a « fui les boulevards industriels comme on fuit la peste » pour mieux y revenir dans sa dramaturgie.

Que sont les voisins devenus ?

par Hélène Jacques

Avec Les Voisins, Claude Meunier et Louis Saia ont révélé les dessous du rêve américain en employant les ressorts du théâtre de l’absurde. Près de 40 ans après sa création, les enjeux de la pièce sont encore tout à fait actuels. On en discute avec Claude Meunier.

L’ordre et le chaos

par François Archambault

L’auteur de La Société des loisirs nous parle des deux territoires qui ont façonné sa vision du monde. Le quartier Saint-Michel, à Montréal, où il est né et a passé les sept premières années de sa vie, puis la tranquille et douillette ville de Lorraine, en banlieue de la métropole, où il a passé la suite de son enfance et toute son adolescence.

Le confort et l’obéissance

par Martine B. Côté

Ses personnages ne sont pas des banlieusards, mais plusieurs ont une relation trouble avec le concept de banlieue. L’auteur et comédien Steve Gagnon a grandi à Neufchâtel, une banlieue typique de Québec, mais, rapidement, ses désirs sont devenus trop grands pour être contenus dans un tel environnement.

Un microcosme sociopolitique du Québec ?

par Anne-Marie Cousineau

Sébastien Dodge, Guillaume Lagarde et Emmanuel Reichenbach portent un regard critique sur nos moeurs politiques et notre mode de vie à travers quatre comédies situées dans une banlieue plus ou moins proche de Montréal.

Élevés dans les haies de cèdres

par Sébastien David, Annick Lefebvre

Deux jeunes auteurs dramatiques partent en road trip sur la Rive-Sud de Montréal, vous menant avec eux à la source qui alimente leur imaginaire théâtral.

Dialogue lavallois

par Pénélope Bourque, Olivier Sylvestre

Olivier et Pénélope, dans un autobus de la Société de transport de Laval dont les fenêtres salies par la slush empêchent de voir clair, font quelques détours par leur passé banlieusard.

Un milieu de vie !

par Pier-Luc Lasalle

Au fil des ans, entre la vingtaine et la trentaine, le regard de l’auteur de Construction, une pièce sur la banlieue créée au Rideau Vert en 2008, a beaucoup changé. Il s’est nuancé, précisé, complexifié.

La vie est un roman

par Marcel Pomerlo

Dans l’oeuvre du romancier Dans l’oeuvre du romancier Jean-Paul Dubois, Marcel Pomerlo et Michel-Maxime Legault ont trouvé des sources d’inspiration pour la création d’un duo théâtral absurde et rocambolesque : Parfois, la nuit, je ris tout seul., Marcel Pomerlo et Michel-Maxime Legault ont trouvé des sources d’inspiration pour la création d’un duo théâtral absurde et rocambolesque : Parfois, la nuit, je ris tout seul.

Être de son temps

par Myriam Stéphanie Perraton-Lambert

L’auteure revient sur l’événement Vous êtes ici/You are here, présenté par LA SERRE – arts vivants, et dresse le portrait de certaines préoccupations de cette jeune génération d’artistes à la croisée des temps.

Un manifeste (ou non)

par Johanna Bienaise

En mai 2016, Sophie Corriveau et Katya Montaignac présentaient Nous (ne) sommes (pas) tous des danseurs à l’Agora de la danse, des « tables rondes dansées » réunissant 17 interprètes pour témoigner de leur métier. Une aventure sensible et politique qui a donné naissance à un manifeste.

Les paysages doux-amers d’El Conde de Torrefiel

par Françoise Major

La posibilidad que desaparece frente al paisaje (La possibilité qui disparaît face au paysage) sera présentée au FTA 2017 par le collectif barcelonais El Conde de Torrefiel. Entretien avec Tanya Beyeler, l’une des âmes de ce comte à deux têtes.

Le théâtre de la liberté

par Élizabeth Adel

Le progrès par la résistance