Répertoire québécois ?

Dans son film Nous autres, les autres, Jean-Claude Coulbois donne la parole à des metteurs en scène, à des auteurs et à des comédiens, nés au Québec ou s’y étant récemment installés, qui se sont penchés, au théâtre, sur les questions de l’identité et de l’immigration.

Comment, sans nudité sur scène, sans que les comédiens se touchent, en évoquant par les mots, la musique, les pénombres, le théâtre a pu scandaliser. Récit d’un événement édifiant par l’un de ses acteurs.

Avons-nous de bonnes et de mauvaises raisons de mettre des oeuvres au rancart ? Sommes-nous parfois coupables d’âgisme ou, au contraire, d’acharnement ? Comment envisageons-nous notre devoir de mémoire ? Et celui de constituer un répertoire national ? Faisons-nous du théâtre muséal ?

Quand on parle répertoire théâtral au Québec, on se bute fatalement à un tas de questions et on trouve très peu de réponses. En ce pays de création tous azimuts, faut-il absolument faire table rase pour assurer un avenir à notre théâtre ?

Les deux solitudes, encore ?

D'amour et de haine

Alors que plusieurs gardent d’excellents souvenirs de sa création en 1975, cette satire féministe de Jean Barbeau a vraisemblablement sombré dans l’oubli. À tort ou à raison ?

Notre (bonne) vieille histoire

Deux chercheuses en théâtre dialoguent autour de cette oeuvre de Jovette Marchessault qui réunit quatre grandes écrivaines québécoises. Ce texte créé en 1981 donne lieu, en 2017, à une discussion féministe, politique et poétique pertinente. Sa représentation aurait-elle le même intérêt aujourd’hui?

Sommes-nous lâches ou lucides ?

Monomane et monolithe

Entre chant rituel et parole initiatique, l’opéra multimédia Gloria concourt à réenchanter le monde par le sacré.

La démarche de recherche-création de projets hybris consiste essentiellement à décentrer les regards et à sortir des zones de confort. Il est ici question de Youngnesse, le plus récent spectacle de la compagnie, mais aussi de Propositions For The Aids Museum, dont une nouvelle mouture est en chantier.

Peinant à se débarrasser de l’étiquette de genre populaire, la courte pièce reste méconnue au Québec. Portrait de deux compagnies qui la pratiquent et qui croient qu’elle peut permettre de renouveler les publics.

Une comédie grinçante aux mécaniques intemporelles