Sexe

Une pièce de théâtre devenue bande dessinée… La démarche est rare mais le résultat est là, magnifique. La Demoiselle en blanc de Dominick Parenteau-Lebeuf a pris sous les pinceaux d’Éléonore Goldberg une envolée en noir et gris.

La vision du corps et des cheveux sur scène dans les pays arabo-islamiques subit des variantes qui, vues de l’Occident, peuvent parfois aller jusqu’au loufoque ! Car la pudeur connaît des définitions que l’on peut trouver étonnantes.

Puisqu’il est partout, et donc sur nos scènes, puisqu’il nous occupe et nous obsède, pourquoi ne pas y réfléchir un peu ? Le sexe dans le théâtre québécois contemporain est-il audacieux, pudique, libre, politique, créatif, convenu ? État des lieux de ce que nous lui faisons dire et de ce qu’il dit de nous.

Petits mets, parfois délicats, composés d’ingrédients fins, inhabituels ou rares. Se prennent avec l’apéro, avant que les convives se lancent dans le vif d’un repas qui s’annonce cochon. Se présentent sur le mode de la variété, dans un souci de créer un assemblage inusité de textures et de goûts. Les mises en bouche mêlent le sucré, le salé, parfois l’amertume. Elles sont croustillantes ou humides, plus rarement gluantes. Elles ne sont pas une fin en soi : elles titillent, mettent en appétit, lancent le bal et les conversations.

Rencontrés en janvier 2016, Nicolas Berzi, Andréane Leclerc, Mathieu Riel et Emmanuel Cyr s’exposent : pourquoi choisir la sexualité comme moteur d’une oeuvre performative ?

(Mais j'adore faire l'amour)

Sur scène, il arrive que la parole se substitue au geste, que le texte à dire se charge de décrire l’acte, voire de le performer autrement. Réflexion personnelle sur les formes de ce « sexe à dire », alimentée par des démonstrations lexicales affectueuses.

Un acte sexuel peut-il être un acte théâtral riche ? En mettant en scène Quartett de Heiner Müller, Solène Paré se mesurait à une sexualité manifeste, dans le geste comme dans la parole. Elle retrace ici les jalons de sa réflexion artistique, nourrie par celles d’Alice Ronfard et d’Angela Konrad.

Pensée en marche sur l’autoérotisme scénique. De la jouissance publique à la masturbation artistique : qu’est-ce qu’on cherche, à se tâter comme ça ?

La sexualité est un territoire mouvant, protéiforme, polysémique. Notre façon de l’habiter est un révélateur inégalé, parfois insoupçonné, de ce que nous sommes. C’est aussi la contrée des bruits organiques incontrôlables et des odeurs de bave.

Sept dramaturges gais de la génération Y discutent de la représentation de la sexualité entre hommes dans leur théâtre et dans celui de leur époque. Compte rendu d’un échange pour le moins animé.

Alexandre Goyette raconte le passage de King Dave du théâtre au cinéma, de la mise en scène de Christian Fortin à la réalisation de Podz.

Rencontre avec Quincy Armorer, directeur artistique du Black Theatre Workshop, dont la prise de parole au dernier congrès du Conseil québécois du théâtre en a galvanisé plus d’un.

À l’heure des legs, des transitions et des transmissions dans les milieux culturels, O Vertigo devient le Centre de création O Vertigo (CCOV) et espère avec ce bouleversement créer un espace de liberté pour toute la communauté de la danse à Montréal. Le comité artistique, formé de Mélanie Demers, de Catherine Gaudet et de Caroline Laurin-Beaucage, explique le long processus qui l’a mené sur cette voie.

Alors que la question se pose dans tous les secteurs de l’activité culturelle québécoise, qu’en est-il de la diversité dans le milieu prétendument ouvert de la performance montréalaise ? Rencontre avec Kama, Kim, Marie et Kai, qui oeuvrent à la visibilité des corps et à la création de nouveaux mondes.