Québec : L’espace Saint-Roch

Peut-on vraiment sauver les centres urbains des affres de la désagrégation par les bons soins d'aménagements voulant perpétuer l'image réconfortante d'une cité qui n'existe plus vraiment ?

Les quatre décennies qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale ont été une ère de transformation profonde dans l'aménagement urbain de la ville de Québec. Si plus de 60 000 personnes ont quitté Québec au cours de cette période pour s'établir dans la banlieue périphérique, les enjeux urbains et politiques autour de Québec se sont intensifiés sensiblement.

Ru début, il y avait la vie. Puis vint, au nom du progrès, sa destruction. Des citoyens en larmes furent chassés de leurs appartements. Ils furent délogés par la force. Des pylônes tout à la fois inutiles et encombrants se sont élevés sur les cendres fumantes d'un quartier hier encore prospère et vivant. Ce qui faisait la joie de vivre d'un quartier s'en est allé petit à petit.

Cuba vit une crise économique et politique difficile. L'effondrement du bloc soviétique il y a cinq ans et le blocus américain de trente ans font impact. La pénurie sévit. Pour ces insulaires révolutionnaires qui se sont dotés d' un système d'éducation, de soins de santé et d'une intégration ethnique étonnante, le chaud délabrement des infrastructures ne signifie pas la famine de l'esprit...

La société tiers-mondiste, abordée comme phénomène global et générique, est actuellement au paroxysme des hybridations et des entrecroisements culturels. Il s'agirait là d'un de ses symptômes les plus caractéristiques en cette fin de siècle.

Amiens, capitale régionale de la Picardie, accueillait du 28 août au 18 septembre 1994 un symposium pour jeunes artistes.

- The necessary stage : pour la redéfinition d'une éthique de la parole. - Josef Ng ou la censure a posteriori.

Plus que jamais l'art semble actuellement en situation d'investigation sur sa capacité d'agir comme un moteur à transformation. En fait, l'activité débordante, transgressive ou pulvérisatrice serait maintenant une sorte de possibilité d'injection dans la conscience de l'histoire. Et en même temps, c'est comme si l'artistique et le politique n'avaient jamais été aussi près l'un de l'autre.

La Rencontre internationale d'art performance de Québec a été le rendez-vous de 30 artistes de multiples provenances et s'est déroulée dans le Mail Centre-Ville à Québec sur quatre soirées (du 27 au 30) d'octobre 1994 puis dans 5 villes du Québec à l'accueil de 5 centres d'artistes : Grave (Victoriaville), Langage Plus (Aima), Séquence (Chicoutimi), la Galerie d'Art de Matane et le Haut 3e Impérial (Granby).

Forum animé par Guy Sioui Durand - Une quarantaine de personnes assistaient à cette soirée de discussions au Lieu dont plusieurs nouvelles figures. Ce fus comme si on assistait à un décloisonnement de l'audience dans ce centre d'artistes principalement voué à la performance et à l'installation.

Tenu en Angleterre du 8 au 11 septembre 1994, le colloque Littoral visait à témoigner de « nouvelles avenues pour une pratique critique en art, en contexte social, environnemental et culturel ».

Nous sommes en contact interposé avec les Pineau. Ne connaissant que peu de choses à leur sujet, nous leur avons demandé d'expliquer leur trajectoire dans le champ de l'art de la performance et de la manoeuvre depuis le début des années soixante-dix en France.

« La plasticité de la transition infime pourrait être décrite comme suit : un petit mouvement où le détail tend à nous échapper et ne laisser qu'une trace de mouvance ; le mouvement lui-même est presque imperceptible, trace d'énergie. »