De la Patagonie au Nouveau-Québec, du théâtre. Théâtre de l'Indien. Théâtre d'un imaginaire bardé au bois de l'irréel. Cruauté d'une comédie de moeurs grandeur continentale. Compression du temps dans une caserne, rue Fullum. Théâtre barbare d'où surgissent les dieux de la représentation. Théâtre farouche du Libertador. Gestuel d'une femme qui est un peuple. Cruauté malingre d'un couple à l'étal d'un delicatessen. Non pas une, mais des Amériques.Et la faconde des immatériaux de scène. Fumée, encens, craquement du feu, chorus de l'oppression et de la mort lente: ici les Amérindiens renouent avec le rituel des ancêtres et l'appel au guerrier. Ailleurs, on se bat contre l'oppression faite aux femmes, faite aux autochtones, faite à nos imaginaires, l'oppression faite à la vie. Une géographie théâtrale. Le Festival du théâtre des Amériques s'est échafaudé sur une thématique non-théâtrale.
La zona del silencio
Le Théâtre des Amériques
Aurora boréalis: une idée d’art
Le phénomène cosmique d'un souvenir L'aurore boréale transperce la nuit ténébreuse. Dilatation aux formes mouvantes, elle rassemble les étoiles en une fine poussière. Voilà une «installation » naturelle qui étonne tout regardeur; souvenance du Nord, sur la grève de Métis, une nuit de la Saint-Jean, cuvée 73. Au seuil de la Culture. On y retrouve son latin, Aurora Borealis. Mais cette fois en plein coeur d'une métropole sous la chaude saison solaire: au ciel nocturne a succédé la pénombre de sous-sols désertés parles commerces d'une quelconque tour urbaine. Y brilleraient cette fois les «stars» du firmament actuel de l'art institutionnel canadien... Or pourquoi titrer l'événement en vocabulaire d'une langue morte et référer au cosmos? Sans doute afin de s'immiscer dans l'exotisme des appels à la consommation culturelle qui déferlent sur Montréal, dans le sillon des Picasso et Ramsès et, un an avant le passage de la Comète de Halley, le logo choisi reliait aisément /'Étoile noire de Borduas — le réfèrent artistique invoqué' — à un phénomène interstellaire. Que penser de ces «installations» d'art qui ont fait basculer l'aurore boréale du ciel dans des souterrains bétonnés? Force est d'admettre, au-delà des réserves qui vont suivre, qu'il s'agissait de l'invitation artistique la plus stimulante des dernière années à Montréal. La piste balisée par Normand Thériault et René Blouin sur demande de Claude Gosseliné. arrivait à point. Le regardeur pouvait se faire une idée de l'installation d'art, différente en cela des activités dans l'environnement ou des créations sur scène davantage de l'ordre de la performance. Le lieu artificiel, intérieur, défiait les artistes sélectionnés; la problématique aussi.
La Zona del Silencio
Résidant au Québec depuis plusieurs années, Domingo Cisneros rêvait depuis longtemps de faire de la sculpture dans le désert où il était né. Une autre idée forte qui le tenaillait, c'était de monter un projet d'art d'envergure entre le Canada et le Mexique, une rencontre entre ces deux mondes qui l'avaient formé comme personne et comme artiste. En automne 83, il commence à faire des recherches sur la Zone du Silence, une région désertique du nord-ouest mexicain au caractère exceptionnel. L'enthousiasme s'accroît au fil des recherches. Été 84, Cisneros parle de ce projet dans une entrevue réalisée par Julie Stanton et parue dans Le Devoir,quotidien montréalais. Sylvy Panet-Raymond lit cet article et rencontre Cisneros. C'est le début d'une véritable explosion d'intérêt pour le projet «Zone du Silence».
A propos d’une quinzaine
19 mai, midi. La seconde Quinzaine de la radiophonie internationale débute. Jusqu'au 2 juin, 137 heures de production sont diffusées, provenant d'environ quarante stations et de six pays. Comparativement à la première Quinzaine, tenue en avril 1984, on remarque moins d'heures de diffusion mais plus de participants. Le radiothon annuel de CKRL, qui réalise et organise la Quinzaine, ne se greffe pas à l'événement.
Lire l’art
L'automne, la rentrée, la chute des feuilles bien sûr; songeons aussi à ces feuilles reliées. Entre des mailles de laine, sous un foulard «fluo» et dans un porte-bagage de vélo, on peut facilement glisser Umberto Eco, Daniel Dewaele, l'Institut québécois de recherche sur la culture, Lucy Lippard, Marx et ses amis, Sarah Kaufman et... pourquoi pas Frédéric Tristan? Une seule lecture possible: l'art et les idées actuelles.L'oeuvre ouverte L'observateur note que les idées novatrices possèdent en elles leur propre rythme d'avènement dans les sphères de l'imaginaire. Il y a un temps de l'art. C'est ainsi qu'Umberto Eco, dès 1962, au moment des premières tentatives anticipant la dématérialisation, les happenings, Fluxus, concevait la notion d'oeuvre ouverte. Cette définition de l'oeuvre d'art créait une avenue où se campait déjà une manière de réfléchir l'art à mille lieux de la contemplation béate. Or, récemment et coup sur coup, Eco occupe le devant artistique. Son roman Le Nom de la Rose gagne le prix Médicis et connaît un succès international; it nom de la R*9t aUtDatarfOCtO l'atelier Transgression produit, dans l'esprit de \'oeuvre ouverte, le projet Galleria au centre-ville de Montréal: un couloir désaffecté, près du site à venir du musée d'art contemporain, devient un environnement symbolique débouchant sur un terrain vague où les esprits amérindiens viendront s'agiter — au Festival de théâtre des Amériques s'y jouera Le Porteur des Peines du Monde, auquel succédera un rassemblement de soixante-quinze créateurs, sous forme de Potlach, pour rappeler les conditions précaires d'existence de l'art expérimental —; et le même Umberto Eco s'est joint récemment à Italo Calvino pour arbitrer une création littéraire collective. Grand jeu estival sur microordinateurs, Marco Polo ou le nouveau livre des merveilles reliait huit écrivains de la francophonie sur trois continents (Amérique du Nord, Europe, Afrique). Bandes dessinées pour la télé, dessins par ordinateurs (Herménégilde Chiasson), théâtre expérimental (Michael Lonsdale) et suivis quotidiens dans les journaux (Le Devoir et Libération) le tout a abouti en un livre rapidement édité. À Montréal, il était intéressant de noter le recyclage, dans le relai informatisé de cette création, d'Hervé Fischer artiste sociologique et mythanalyste ... Pour mieux comprendre comment un livre d'idées peut influencer, vingt ans après sa rédaction, les activités actuelles de l'imaginaire. L'oeuvre ouverte d'Umberto Eco vaut bien une lecture ou relecture! 1NTERMEDIAA"T SOCIETY •AND SO ?x5****i ARTAND( «I**** Les ruptures De la Belgique, Daniel Dewaele s'ingénie à mettre en place des dispositifs qui interrogent et à les diffuser. Sa vision de l'art engagé rejoint nombre d'expériences québécoises. Après avoir contacté une centaine d'artistes et de penseurs de tous les pays, il leur a demandé avis sur les causes et solutions à la rupture entre l'art et la société. Dewaele publie ensuite un très beau livre des réponses, Intermedia Art. Art and Society are there solutions? Art and Communication. L'ouvrage multi-lingue révèle de manière inédite «l'esprit » de la communauté des artistes. Les réflexions vont du mépris — eh oui! — à l'intérêt angoissé, mais toujours selon des formules originales. questions de culture 8 présences déjeunes artistes Les présences Depuis 1979, l'Institut québécois de recherche sur la culture publie des analyses dans une collection appelée Questions de Culture. Le huitième numéro titre Présences de jeunes artistes. Quatorze témoignages et cinq essais s'articulent autour de la question suivante: «comment, suivant quelles modalités et dans quelles conditions, la nouvelle génération d'artistes pratique-telle, au Québec, son insertion sociale?» Sylvie Girard relate «les caractéristiques sociales des étudiants en art 1955-1980»; Isabelle Perrault scrute quelques récits «de l'école d'art à la pratique », cette «poursuite incertaine d'une conviction à ancrage social». Andrée Fortin discute de ces «stratégies mixtes, collectives et fluides» que seraient les regroupements d'artistes. Elle invite à méditer quand elle écrit: «A-t-on parlé ici d'alternatives? Je ne crois pas. Alternative signifierait qu'on ait le choix. A-t-on parlé de stratégies très nouvelles? Je ne crois pas non plus. Pour la majorité des artistes — ou de gens avec une formation artistique — l'existence de subventions, le bas prix de certains moyens de production leur confère plus de visibilité. » Une remarque du chroniqueur à propos de ce recueil: nous avons affaire à la sociologie de «surface», laquelle étudie les conditions d'existence de l'art et non l'art. Statistiques et récits s'y trouvent à l'aise, pas l'imagination... «Get the Message?» Livre après livre Lucy R. Lippard articule une solide pensée à propos de l'art engagé dans les changements sociaux. Après le célèbre From the Center. Feminist essays on women's art et le fascinant Overlay. Contemporary art and the art of prehistory, elle y adjoin t Get the message? A decade of art for social change. À lire pour s'infiltrer dans «l'autre face» de l'art actuel. Après Marx... Esthéticiens, historiens, sociologues et philosophes, tous prennent l'art au sérieux. Ce qui produit en fait le labeur des cours théoriques sur l'art. La publication aux États-Unis de l'ouvrage Marx's lost Aesthetics. Karl Marx and the visual Arts incite à rouvrir la «filière» marxiste en art. Juste pour lire. Le livre de Margaret A. Rose, a d'ailleurs gagné le Isaac Deutcher Memorial Prize 1984. L'auteure ré-évalue les critiques énoncées par Marx au sujet des arts visuels et de son histoire. On connaît surtout les réflexions du penseur sur la littérature et la philosophie. Rose a le mérite de situer la pensée de Marx dans son contexte, à son époque. Une telle approche se démarque des énoncés connus de la théorie esthétique marxiste. La discussion des oeuvres, des idéologies esthétiques et des politiques culturelles s'y opère de manière dégagée. Mais pourquoi ne pas pousser plus loin la piste? La lecture d'un Kostas Axelos, Marx penseur de la technique, d'un Lucien Goldmann Structures mentales et création culturelle, d'un Nicos Hadji-nicolaou Histoire de l'art et lutte des classes, d'Herbert Marcuse La dimension esthétique. Critique de l'esthétique marxiste et les traductions de plus en plus nombreuses des travaux de Theodor W. Adorno dont Modèles Critiques, compose tout un programme à contre-courant de l'actuel désengagement, voire désemparement d'un certain «post» quelque chose... Jouer la mélancolie Quand Sarah Kaufman écrit Mélancolie de l'art, elle s'attaque à la pensée philosophique causale-historique. La complainte d'un Jacques Ellul dans l'Empire du non-sens par exemple, serait le propre désarroi du penseur devant l'apparent éclatement des signifiants et des signifiés de l'art. Kaufman prend partie pour le ludisme dans l'ambiguïté du re- i u i. i i n i i I l i I !* 1 \ \ V I . N I S K tour aux valeurs du beau. Discutable... Lire à Venise Quelquefois les mots méritent du beau papier et une ville comme... Venise. Une collection éclectique, un auteur prix Goncourt et nous voilà presqu'en gondole, dans l'atmosphère humide d'un automne lointain. Les pages lues ne souffrent point de la bise qui ramène... les feuilles mortes, autrement qu'au rythme des biennales pour touristes d'art: «Il est vrai, dit Salvat, que le ressas-sage et l'entassement ont pour Venise une singulière prédilection! À croire que ces marécages cachaient un aimant puissant qui attirait à eux, pêle-mêle, les peintres, les constructeurs, les musiciens, les écrivains, tous ces gens qui allaient, par la fascination faire et refaire la ville autrement.» Références Umberto Eco, Le Nom de la Rose, Grasset 1982 Umberto Eco, L'oeuvre ouverte, Coll. Points n° 107 Céline Biais et Cerj Lalonde ont produit un livre d'artiste qui raconte leur projet Galleria (20 février 1985) pour l'atelier Transgression Marie-Hélène Cousineau, Un Potlasch et puis..., Le Devoir samedi 27 juillet 1985 p. 23 Yves Sioui, Le Porteur des Peines du Monde, Festival du Théâtre des Amériques. Prix des Américanités. Juin 1985 Jean-Marie Adiaffi, Louis Caron, Florence Delay, Abdelaziz Kacem, Sony Labou Tansi, Jacques La-carrière, Jacques Savoie, Bertrand Visage, Marco Polo, ou Le nouveau livre des merveilles, Circa/Solin et Boréal Express, 1985, 288 p. Daniel Dewaele, Intermedia Art. Art and Society are there solutions? Art and Communication. Amarant YZW, Centrum voor Ar-tistieke Confrontatie, eedver-bondkaai 267,9000 Gent. Dewaele, Baron Ruzettelaan 146,8320 Brugge 4. 1985. Institut québécois de recherche sur la culture, Présences de jeunes artistes Questions de Culture 8, 1985, 190 p. Lucy R. Lippard From the Center. Feminist essays on women's art, Dutton Paperback, 1976 Lucy R. Lippard, Overlay. Contemporary art and the art of prehistory, NY Pantheon Books 1983 Lucy R. Lippard, Get the Message? A decade of art for social change, NY Dutton, 1984, 343 p. Margaret A. Rose, Man's lost Aesthetics. Karl Marx and the visual Arts, Presse universitaire de Cambridge, 1985 Kostas Axelos, Marx, penseur de la technique, tome 2 «l'art et la poésie», coll. 10/18 n°841, 1961 Lucien Goldmann, Structures mentales et création culturelle, coll. 10/18 n" 831, 1970 Nicos Hadjinicolaou. Histoire de l'art et luttes des classes Mas-péro, 1978 Herbert Marcuse, La dimension esthétique. Pour une critique de l'esthétique marxiste, Seuil 1979 Theodor W. Adorno, Modèles critiques, Payot, Paris, 1984 Sarah Kaufman, Mélancolie de l'art, Galilée, 1985 Jacques Ellul, L'empire du non-sens, PUF coll. La Politique éclatée, 1980 Frédéric Tristan, Venise, Coll. «des villes», Éd. du Champ Vallon, 1984.
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Cet été, le travail de Michel Pleau, dans le cadre du programme DÉFI, a permis de répertorier et de classer plus de deux cents revues, souvent rares, marginales et les plus influentes de l'art actuel. LE LIEU-DOCUMENTATION est accessible pour consultation au 629 St-Jean, Québec, G1R 1P7 du mardi au vendredi de 13 h à 17 h ou sur réservation (529-9680). Les revues, regroupements, artistes et autres qui sont intéressés à faire partie de cette documentation peuvent le faire en envoyant les documents à l'adresse ci-haut mentionnée. 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Envoyer à Sergio lagulli, Via Lungomare Colombo 151, 84 100. Balerno, Italia. Cette nouvelle revue, n° 1 mai 85, se consacre au rapport nature/culture avec la participation d'un réseau international de collaborateurs. Pierre Restany est éditeur associé et le Centro Intemazionale Multimédia que dirige Sergio lagulli en assume la réalisation. En italien et en anglais, cette revue s'intéresse aux artistes, opérateurs et critiques, dans un positionnement qui implique le rapport toujours pertinent de la nature avec l'art. Dans ce premier numéro: Wonda B. Campbell sur la Zona del Silencio, Enrio di Perro, Luisella Corretta, Guy Durand, Villen Flusser, Lynn Hershman, Sergio lagulli, Ugo Marano, Richard Martel, Pierre Restany, Bonnie Sherk, Uriburu. Tél. Bur.: (418) 524-4752 jDoutiauz Jibitains. 1/ittme.nti. et UBijoux Lr\a±kmix - i^VehaL - Sxtiimc Oiicnt 670, rue St-Jean Québec, Canada, G1R 1P8 «Près de la rue Cartier» au LIEU du LIVRE achat, échange & vente, livres & disques I69, Crémazie, ouest, Québec, GIRIX6 Tél.: 648-62I0.