Animalités

Il y a un excès d’humains. Cette phrase est en soi très controversée puisque c’est précisément le manque d’humanité qui semble dominer le monde actuel. Nous sommes immergés dans une véritable crise de l’humanisme. Cependant, comment faire pour situer à nouveau au coeur du débat le problème de l’humanité ? Cette notion a été pensée par son contraire, l’inhumain. Or l’inhumain, si cher à Jean-François Liotard, ne sera pas l’objet de notre étude, même s’il existe un certain lien avec l’animalité

L’homme projette son imaginaire sur l’animal. Il utilise l’animal pour lui attribuer des valeurs symboliques à même d’être intégrées dans sa compréhension du monde. Les animaux sont souvent proches de l’homme et n’ont cependant que peu à opposer à sa domination : il les a assujettis. Les animaux ont néanmoins des options de comportement propres qui, lors de leur rencontre avec l’homme, sont généralement qualifiées de « sauvages ».

Beuys, après une dépression nerveuse qui dure deux ans (1955-1957), décide de construire son oeuvre sur le récit de sa vie, réelle ou imaginaire. Ses études de médecine sont interrompues par la guerre : il se retrouve pilote de la Luftwaffe ; son avion s’écrase en Crimée. Sa mythologie individuelle peut dès lors commencer. Des Tatars lui sauvent la vie en l’enveloppant de feutre et en lui donnant du miel en guise de nourriture.

Plusieurs artistes contemporains de l’Amérique latine comme Carlos Amorales, Miguel Angel Ríos et Renata Schussheim ont réalisé des oeuvres où l’animalité est une référence.

Dans cet essai, nous chercherons à établir les liens entre le support vidéo, l’auteur et la question de l’animal en partant du concept de l’action. Le principal objet de cette étude est la vidéo I Do Not Know What It Is I Am Like de Bill Viola, dans laquelle la présence de l’animal en art contemporain est mise en évidence, étroitement liée aux questions du support en tant qu’extension des capacités physiques et perceptives illustrant le développement de ces similitudes.

J'ai attendu. J'ai préféré écrire dans la fôret. Je me suis retrouvé parmi les miens, les Wendats (Hurons) au coeur de notre territoire, le Niorwentsio, pour le rassemblement Yanonchchia de Yanendaye à la mi septembre 2012

De toute l’histoire de l’art, aucune oeuvre artistique n’a plongé plus profondément dans les entrailles de l’animalité que celle de Domingo Cisneros. Aucune ne s’est identifiée plus brutalement au règne animal, n’a autant vécu et mis en scène le drame qui se joue entre animalité et humanité.

Une exposition de groupe, et a fortiori quand ses commissaires l’affublent d’un titre accrocheur comme pour lui assurer une cohérence thématique, incite maintes fois à ne retenir parmi les oeuvres présentées que ce qui impressionne sur le plan esthétique ou, plus simplement, suscite une émotion.

Nietzsche s’était moqué de nous qui pensions ne plus croire en Dieu alors que nous croyions encore à la grammaire. Et Artaud nous avait invectivés pour en finir avec le jugement de Dieu…

Du 18 au 27 août, nous suivons la caravane des amateurs de la photographie qui va de Cap-Chat à Matapédia en faisant le grand tour par Gaspé et Percé, en tout 14 municipalités complices de cette belle idée.

La circulation des imaginaires ne peut être déterminée par une doctrine. Voilà pourquoi leur monde est sans limites, sans définitions convenues.

Salut Papa ! c’est un clin d’oeil, mais surtout un regard de défi lancé à ceux qui nous ont vu [sic] naître et grandir. C’est donc avec un malin plaisir que le collectif Cornet3boules retourne directement à la source pour vous présenter son huitième événement.