La bête est en nous !

Après « Aubusson tisse Tolkien » lancé en 2017, un nouvel événement voit le jour à la Cité internationale de la tapisserie d’Aubusson. C’est autour des scènes clés des films culte d’Hayao Miyazaki que la grande institution a choisi de continuer sa démarche d’ouverture au grand public des métiers artistiques de très haute facture, et de faire passer au fil des nœuds toute la magie de l’imaginaire du grand maître de l’animation japonaise.

Prévu pour novembre, Les Éternels (Eternals) sera sans doute l’un des pro- jets les plus risqués de la phase 4 du Marvel Cinematic Universe. Non seu- lement cette équipe n’est pas connue par le grand public, mais le nombre de personnages introduits est plus que conséquent. Mais nous pouvons compter sur l’expérience de l’équipe de Kevin Feige et l’œil de Chloé Zhao, récemment oscarisée, pour réussir l’atterrissage et signer un opus repous- sant les limites tant narratives que formelles du MCU.

On l’a découverte en espionne dans deux missions aux côtés de Tom Cruise. La voici, charismatique et émouvante en Dame Jessica, mère courage de Paul Atréides dans l’extraordinaire Dune de Denis Villeneuve.

Acteur de génie, Andy Serkis s’est imposé derrière la caméra, et signe un Venom : Let There be Carnage dans lequel son humour et sa maîtrise des trucages devraient faire merveille...

Notre « action heroe » belge préféré nous surprend agréablement dans Le Dernier Mercenaire, une comédie d’action française sur Netflix où il joue au côté d’Éric Judor, Patrick Timsit et Samir Decazza. Un film où il puise son inspiration dans les films de Belmondo...

Des dieux égyptiens à Animal Crossing, du Roman de Renart à Zooto- pia, le récit des hommes pour décrire le monde passe par des figures animales aux comportements et pensées bien humaines. Mais pour quelle raison trouve-t-on aussi fréquemment ces figures anthropo- morphes dans la culture, y compris celle de l’imaginaire ?

De tout temps et de tout poil, l’utilisation de la figure animale a servi d’outil de distanciation à l’homme pour réfléchir sur sa nature et sa condition particulière d’espèce s’étant élevée au-dessus du règne animal. Toujours très populaire comme le montre le succès de Blacksad ou Zootopia, la figuration animale attire autant qu’elle fascine et devient un fantastique moyen cri- tique de notre société et de nos comportements.

Les Terriens ont toujours attribué des émotions ou comportements humains à des objets inanimés, ou à des animaux. C’est aussi un moyen de raconter des histoires, dont les cinéastes se sont rapidement emparés... Et qui ne cesse de faire partie de notre paysage culturel, comme l’a montré le récent Space Jam 2.

Comme pour les geeks, les furries ont aussi investi Internet bien avant que le medium soit mainstream.

Il en rêvait depuis son enfance, et il l’a fait. Denis Villeneuve a réussi à transposer au cinéma l’œuvre monumentale de Frank Herbert, en s’entourant d’artistes exceptionnels. Trois d’entre eux nous racontent ce tournage d’une ambition hors normes.

Alors que la communauté asiatique est trop peu représentée dans le cinéma de divertissement occidental, Marvel met à l’honneur les justiciers chinois de ses comics.

Après plus de 16 années d’attente, les fans peuvent enfin jouer à Psychonauts 2 ! Mais dans un marché saturé par les Call of Duty et autres licences annualisées, cette nouvelle suite directement annexée au fameux Game Pass de Microsoft a-t-elle une chance de convaincre de nouveaux adeptes à la cause du génial studio Double Fine, fondé par le non moins génial Tim Schafer voici maintenant plus de vingt ans ? Difficile à dire tant le jeu reste unique et bizarre, comme toutes les productions Double Fine... mais un petit guide pour tout comprendre à cette licence, à cette nouvelle suite et à son créateur s’impose !

Cyberpunk ? Si vous lisez Geek Magazine et que vous êtes de la tribu, vous connaissez forcément ce nom. On attribue généralement à l’auteur William Gibson la paternité du genre puisqu’il a été l’un des premiers à utiliser ce type d’univers, notamment dans son roman Neuromancien. Le courant Cyberpunk est synonyme de futur sombre, de mégacorporations toutes- puissantes, de violence, mais aussi d’intelligences artificielles, d’implants et de technologies dernier cri. Après la sortie du jeu vidéo Cyberpunk 2077 (voir Geek Magazine S11E03), il est temps maintenant de vous présenter le jeu de rôle sur table Cyberpunk RED.

Les plus anciens rôlistes se souviennent avec nostalgie de la campagne de jeu de rôle Oblivion, initialement parue chez Siroz productions et prévue pour le système D20, le corps de règles de Dungeons & Dragons troisième du nom. Vingt ans plus tard, l’éditeur Black Book nous propose une réedition augmentée et enrichie de cette campagne, cette fois sous système D&D5 et Chroniques Oubliées Fantasy (COF). L’énorme succès du financement qui a permis cela (2000 contributeurs et 173 000 € récoltés) est dû à un actual play très suivi et qui a ravi tous les suffrages : Role’n Play joué sur YouTube tous les jeudis par des comédiennes et comédiens professionnels. L’un des paliers à débloquer était justement la réédition de cette campagne mythique, c’est désormais chose faite.

Nous avions visité la fameuse aire Star Wars des parcs Disney avant l’irruption de la pandémie. Voici nos impressions.