La dentelle

Dominique Geulin est le symbole parfait de l’American dream. Adolescent, il rêvait des États-Unis découverts « via la télévision ». À la fin de ses études à l’École de boulangerie de Rouen, il part en stage à Portland. 32 ans plus tard, il vit toujours dans l’Oregon et vient d’ouvrir sa troisième boulangerie.

Arrivé en dilettante en Californie dans les années 90, Richard Rionda Del Castro est aujourd’hui un producteur prolifique de films d’action américains. Depuis ses bureaux de Los Angeles, ce financier français a adapté ses techniques de vente au système hollywoodien, avec succès.

Cannes, c’est aussi une promesse d’Amérique. Initiée à l’aube de la Deuxième Guerre mondiale, la manifestation ne se tient pour la première fois qu’en 1946. Depuis, les affiches du festival puisent souvent leurs références dans le cinéma américain et on annonce presque tous les ans le retour en force des États-Unis sur la Croisette. Ils sont en fait présents à Cannes depuis sa création.

Un écrivain entre trois continents

Sur le podium du défilé Dolce&Gabbana, la collection printemps/été 2014 rend hommage à la dentelle de Calais. À Hollywood, l’Oscar du meilleur costume a été décerné au film Gatsby le magnifique pour ses créations tout en dentelles réalisées par l’entreprise Solstiss dans le nord de la France.

New York, une plongée dans la modernité

Dès la fin du XIXe siècle, de jeunes artistes américains ont appris les techniques impressionnistes auprès des maîtres français comme Claude Monet, Camille Pissarro et Edgar Degas. On sait moins que ces peintres ont ensuite exporté ce courant artistique aux États-Unis, où ils ont adapté leur style aux sujets locaux. Le musée des impressionnismes de Giverny s’intéresse à cette pratique de l’impressionnisme des deux côtés de l’Atlantique, avec une exposition qui regroupe 80 tableaux de ces peintres.