La mer c’est une perdition. On aime ou on n’aime pas. Nos vacances n’ont pas l’odeur de la crème à bronzer. On s’est levé trop tôt et il faisait trop froid pour aller rejoindre d’autres enfants blonds sur des optimistes pleins de sel. On a mangé des crêpes toutes noires, trop bonnes, planté nos doigts au fond des bernard-l’hermite que nos parents mangeaient le soir. On a investigué les zigouigouis de sable pour savoir quelle bête curieuse se trouvait dedans et compris bien vite que le crabe ne se livrait pas en boîte. Quand on s’est retrouvé sur un surf pour la première fois, on a bu la tasse, rebu la tasse et on y est retourné. La mer, je confirme, c’est une perdition.
Numéro 10
Fast West
                      
                              par Théo Gosselin
                                                      
                    
      Les peintres et la mer
                      
                                                            visuels:
                Théo Gosselin
                                        
                    
      En 1841, le peintre anglais Joseph Mallord William Turner embarque sur un navire au port de Harwich. Peu après avoir quitté la rade, l’embarcation est prise dans une violente tempête. Malgré le danger, l’artiste demande à être attaché en haut du mât afin de pouvoir s’inspirer et ressentir la force de ce phénomène météorologique pour plus tard en témoigner dans sa peinture.
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