Le guide culturel de la rentrée

La Ville de Lyon est une des rares à avoir maintenu intégralement ses subventions à la culture lors du précédent mandat, représentant 20 % de son budget global. Suite aux baisses de dotation de l’État, ce temps est désormais révolu. Finies les vaches grasses, bien décidé à réformer les pratiques du secteur culturel, Georges Képénékian, Premier adjoint à la Ville de Lyon, explique ses choix et qui va être le plus touché à travers une politique culturelle qui a le mérite de la cohérence et de l’argumentation. La preuve.

Vous allez pouvoir l’attendre, Godot. Pas moins de trois productions vont se battre en duel, avec – au-delà du respect du texte de ce monument fondateur du théâtre contemporain– des approches largement renouvelées. Petite présentation des troupes pour vous aider à choisir, avec en prime un bonus surprise !

Ce devait être un des grands événements du dernier Festival d'Avignon. Ça restera comme un des grands bides d'Olivier Py. Attention, le Roi Lear version rien ne va plus débarque à Lyon.

3 raisons d’aller voir Lucrèce Borgia de Victor Hugo par David Bobée

À l’initiative de la chorégraphe stéphanoise Florence Girardon, neuf artistes adaptent, chacun à leur manière, La Passion selon Saint- Matthieu de J.-S. Bach au Ramdam de Maguy Marin. L’occasion de revenir sur le parcours singulier d’une chorégraphe discrète et altruiste.

La métamorphose du Musée Guimet

C’était une des très bonnes surprises des dernières Nuits de Fourvière : le retour à Lyon de Madame Foresti. On redoutait la grosse tête et les petits souliers de la comique préférée des français. On avait bien tort : elle débarque sur scène en grande forme, renonçant à faire des pompes pour se mettre au yoga. Bienvenue dans « la vie après quarante ans ».

Totalement barré sous des airs très doux, pratiquant une autodérision mégalo typique de la grande tradition de l’humour juif haut de gamme, Julien Santini est de retour pour un mois plein sur les planches lyonnaises.

Auteur et comédien, c’est le taulier de la comédie à Lyon, fine lame et coeur tendre quand il s’agit de croquer la société. Pudique et discret, il est pourtant partout, de la Comédie Odéon à Chassieu. Ses comédies deviennent des classiques et il continue de pondre, avec rien moins que deux nouvelles pièces cette rentrée, Calamity Job et Les Champions. Merci patron!

Le concert de la rentrée

La grande famille du Sucre s’est récemment agrandie avec l’arrivée d’un nouveau résident, Pablo Valentino, adepte d’une house léchée et ouverte sur les sons qui la nourrissent depuis toujours, de la soul au disco, en passant par les musiques afro et latines. Le concept Children of the Drum a déjà été testé trois fois à l’automne dernier et le public est unanime. Entretien avec le maître de cérémonie de ce qui s’annonce déjà comme la soirée la plus excitante de la troisième saison du rooftop lyonnais.

Il ose tout mais tout en douceur. Enfant terrible de la scène berlinoise, David Marton met en scène la grande oeuvre de Berlioz à la rentrée, La Damnation de Faust. Avec une soif de liberté qui risque de faire des étincelles.

Une Biennale d’art contemporain intitulée La Vie moderne, cela ne manque ni de sel ni d’ironie, tant le contemporain s’est gargarisé de la mort de la modernité et de tout ce qu’elle implique (avant-gardes, idéologies, vision progressiste de l’histoire). On tentera ici de rappeler les grands enjeux de la modernité artistique et d’indiquer comment la Biennale se saisit de cette notion et la revisite .

Placées sous le signe du patrimoine du XXIe siècle, les Journées du Patrimoine des 19 et 20 septembre feront le grand écart entre beautés classiques et ouvrages ultra-contemporains. Notre sélection des rendez-vous inédits de cette édition.

Étudiante, elle courait les cinémas d'art et d'essai lyonnais la curiosité en bandoulière. C'est en tant que nouvelle directrice de La Fourmi et des CNP Bellecour et Terreaux que Sylvie da Rocha est de retour à Lyon à la rentrée, et livre déjà les premiers éléments de programmation d’une réouverture attendue.