Le roman noir américain

Les pulps américains : une littérature souterraine

par Walter Albert

Les couvertures aux scènes imaginaires et violentes de certains magazines spécialisés qui paraissaient toutes les semaines et que l'on pouvait acheter dans les kiosques où ils voisinaient avec des périodiques plus· sérieux ont séduit les adolescents américains des années trente et touché un vaste public de post-adolescents.

Carroll John Daly, le père fondateur

par Jean-Jacques Schleret

Occulté par la gloire et le talent de Dashiell Hammett, son contemporain et rival du Black Mask, Carroll John Daly fut longtemps négligé voire ignoré des historiens du roman policier. Dans Murder for pleasure : the Life and Times of the detection story, d'Howard Haycraft (1941), un solide ouvrage de référence, il est mentionné pour mémoire en tant que créateur de Race Williams et l'on chercherait en vain son nom parmi les huit cent trente pages du prétentieux et très surfait A catalogue ofcrime (1971) de Jacques Barzun et Wendell Hertwig Taylor, qui se veut« un guide du roman policier ».

Sur un air de paradoxe

par Alain Demouzon

A propos du polar noir, de Phil Marlowe et Ray Chandler

La première génération du roman noir

par Claude Mesplède

McCoy, Tracy, Latimer et quelques autres...

Souvenir d’un lecteur de pulps

par Harry Altshuler

Les origines et l'apparition du roman policier de type hard-boiled ont beaucoup retenu l'attention des critiques ces dernières années.

Manhunt, la revue de la seconde génération

par Jean-Jacques Schleret

Les pères fondateurs du roman noir amencain ont tous, sauf exception, écrit dans la revue Black Mask, le plus réputé des pulps dans les années vingt et trente. II en fut de même dans les années cinquante pour le magazine Manhunt dans lequel on retrouva les plus célèbres signatures de la seconde génération et où de jeunes auteurs firent leurs premières armes.

Alice au pays des maléfices

par Daniel Compère

J'ouvre un romàn de Robert Bloch ou de Fredric Brown. Aussitôt je suis pris ; je to'mbe dans le piège tendu au lecteur : les premiers mots, destinés à entraîner celui qui y pose les yeux vers un monde étrange et fascinant. Ici, pas de breuvage magique sur la bouteille duquel il serait inscrit « Bois-moi ! », mais la seule magie du récit dont les premiers mots disent « Lis-m.oi ! ».

Robert Bloch

par François Guérif

Du noir gothique au noir polar

Alias Donald Westlake

par Paul-Louis Thirard

Ce qui caractérise Westlake, c'est un'e sorte de polyvalence, ou de jeu! dé facettes, relativement peu répandu chez les auteurs dont s'occupe ce numéro d'« Europe».