En décembre 2007, dans son discours de la Basilique du Latran, le Président de la République avait relancé le débat sur la laïcité en appelant tous les partenaires à une ouverture et un dialogue qui nous garantiraient une paix, une collaboration réelle entre l’Etat et les religions.
Al Qaida
Entre le Latran et les Roms
Les quatre fronts d’Al-Qaida
L’assassinat de Michel Germaneau par Al-Qaida au Maghreb Islamique, en juillet 2010, a dramatisé la menace que continue de représenter pour la France et ses ressortissants l’organisation d’Oussama Ben Laden.
Le Nigeria et la malédiction des ressources
Quelques images d’une société malade : ces dernières années ont été marquées par des conflits ethniques ou religieux, entre chrétiens (majoritaires au sud du pays) et musulmans (majoritaires au nord). Plusieurs centaines de personnes ont ainsi été massacrées à Jos, dans la région centrale, en janvier puis en mars 2010.
La violence scolaire et la guerre des signes
La violence scolaire est d’abord connue, à travers les médias, par sa dimension spectaculaire : un phénomène en extension (augmentation de 65 % de jeunes mis en cause entre 1960 et 1980, de 79 % entre 1992 et 2001) où l’on voit se multiplier des comportements ouvertement antisociaux, parfois d’une extrême brutalité, de la part de populations de plus en plus jeunes.
La résidence alternée, une pratique en cours de légitimation
Longtemps pratiquée de façon quasi-clandestine, compte tenu de sa non-reconnaissance par le droit, la résidence d’un enfant en alternance aux deux domiciles de ses parents séparés constitue une pratique qui a acquis une réelle légitimité depuis que la loi du 4 mars 2002 l’a mise au même plan que la résidence chez un seul parent, la plaçant même symboliquement en tête des deux solutions possibles : « La résidence de l’enfant peut être fixée en alternance au domicile de chacun des parents ou au domicile de l’un d’entre eux » (article 372-2-9 du Code civil).
Le roman historique : mensonge historique ou vérité romanesque ?
Vitrines, présentoirs, recensions, et même polémiques, tout le montre : le roman historique est à la mode. On pourrait s’interroger sur les raisons d’une telle vogue. A l’évidence, elles procèdent de notre rapport contemporain à une historicité devenue problématique, incertaine, contradictoire, obscure, etc. Ce serait l’objet d’un vaste débat. Contentons-nous de délimiter une question : quelle(s) image(s) et quel(s) sens le roman historique procure-t-il à son lecteur ?
Les enjeux actuels des relations entre juifs et chrétiens
Aux yeux de la foi chrétienne, le judaïsme ne sera jamais une religion comme les autres. « Scrutant le mystère de l’Eglise, le concile rappelle le lien qui relie spirituellement le peuple du Nouveau Testament avec la lignée d’Abraham. L’Eglise du Christ, en effet, reconnaît que les prémices de sa foi et de son élection se trouvent, selon le mystère divin du salut, dans les patriarches, Moïse et les prophètes » (Nostra ætate 4). On sait qu’en s’exprimant de la sorte, le concile Vatican II a voulu encourager, après des siècles d’incompréhension et de mépris, la connaissance mutuelle entre juifs et chrétiens, par les études bibliques et théologiques, ainsi que par le dialogue fraternel.
Chien-Chi Chang
L’un tenant l’autre ou l’autre tenant l’un… Il s’agit non de forçats enchaînés photographiés au début du siècle dernier, mais de ce que la légende officielle présente comme des « malades mentaux ». Des fous, quoi, pour reprendre le langage populaire qui ne tourne pas autour du pot ni des mots.