Informer

L'idée (et le désir) de ce numéro a muri dans les coulisses du milieu de l’art actuel au fil de discussions, d’observations et de constatations qui mettaient toujours plus en lumière une disjonction entre la vision qu’a le milieu de la culture médiatique et les tenants et aboutissants des pratiques médiatiques. Mais surtout, au fur et à mesure de diverses discussions, j’étais toujours surprise de constater à quel point le discours critique de certains journalistes culturels, artistes, chargés de communication, ne changeait immanquablement rien à leur propre pratique de la communication culturelle : misant pour la plupart sur le mimétisme des formes décriées de discours médiatique, l’action de « faire comme d’habitude » semblait aller de soi et être, au final, une manière peu éreintante de s’assurer du minimum…

Dans la ville de Québec, susciter une tempête médiatique dans le milieu des arts est plutôt simple. Sauf en de rares exceptions, chaque érection d’un nouveau monument commémoratif ou œuvre d’art public suffira à déchaîner les passions. Si bien que depuis l’inscription de Québec au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 1985, la pomme de discorde semble à peu près toujours la même : quelle est la pertinence de telle ou telle œuvre d’art public à l’esthétisation de la capitale nationale et selon quels critères ?

Que les radios ou télévisions privées ne s’intéressent pas ou peu aux arts visuels ne nous surprendra pas. Que la télé ou la radio d’État ne s’y attarde pas plus étonnera cependant. À la SRC de Québec, le mandat culturel est de plus en plus mince et s’apparente davantage au divertissement.

Le Net.art, comme formule artistique initiée au début des 90, a été le résultat logique d’une évolution autour du concept de l’art, de sa conjonction avec la technologie, des découvertes qui ont rendu possible la naissance d’Internet et des intérêts d’un public/utilisateur de plus en plus considérable et désireux d’une plus grande participation.

Il est de ces images mémorables qui, par leur capacité à matérialiser les fantasmes d’une société, s’inscrivent durablement dans son imaginaire. Ces colonnes de codes vertes défilant sur l’écran noir de l’ordinateur sont ainsi devenues, depuis le film The Matrix, la métaphore de notre vulnérabilité face à la puissance incommensurable d’un système qui échappe à notre contrôle et, le plus souvent, à notre conscience.

La série Vice City, récemment montrée à Paris, Berlin et Vienne, révèle les liens qu’entretient le travail photographique de Thibault Brunet avec la création numérique. C’est en méta-wanderer que l’artiste voyage dans l’univers du jeu vidéo. Se soustrayant au statut ludique et hyperactif du gamer, il laisse flâner son avatar pour s’approprier le monde virtuel et saisir, en vagabond moderne, des instants de beauté3. Beauté d’une poétique urbaine, aux contrées désertiques, qui invite le regard à la contemplation.

In the mid-1990s, shortly after the creation of the first World Wide Web server and browser, the German company Intershop and the US-based corporations Amazon and eBay introduced online shopping. Since then, e-commerce has developed steadily over the last two decades, its market share growing exponentially in the last four years and reaching new areas in which goods and services can be sold. In the field of art, artists have embraced the Internet, looking for new ways to distribute their work (particularly in the case of net art) while institutions and the art market have almost totally ig-nored it, only recently showing some interest in developing an online presence.

« 15 jours, 15 mots, 15 gestes » d’Isabelle Lelarge et Sylvie Tourangeau

Exposition

Exposition "Néon Who's Afraid of Red, Yellow and Blue ?"

Exposition - Trois regards, trois perspectives sur l'art et les archives

De la passion politique des arts visuels

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