Alela Diane

Ron Sexsmith, le songwriter “pas cool” avec les joues de bébé et la voix de crème, vient de sortir son dixième disque. Sans surprise : il est superbe et les chansons, magnifiques. Ce qui, sauf erreur de notre part, lui vaut un score parfait de dix bons disques sur dix. On a refait les comptes depuis le début.

En douze années d’un parcours électrique et éclectique, JOSEPH ARTHUR s’est imposé comme l’un des plus grands auteurs compositeurs de notre époque, un artiste libre au cerveau en constante ébullition, un homme complexe, prolifique et chaleureux, toujours en mouvement. À fréquenter assidûment ses disques et ses concerts, on croit le connaître, mais Joseph Arthur a toujours une longueur d’avance sur l’idée que l’on se fait de lui.

Le quintet de Louisville célèbre une première décennie à faire virevolter toutes les étiquettes pour s'imposer comme un groupe majeur, tout simplement. Au moment où les émules du groupe se font entendre, retour sur une histoire riche en rebondissements et en mélodies célestes.

Figure emblématique du label Atlantic, Jerry Wexler était le producteur qui permit aux talents de Ray Charles, d’Aretha Franklin et de dizaines d’autres d’éclater au grand jour. Son influence sur l’histoire et l’émancipation de la musique soul fut considérable. La disparition de cette légende de la musique populaire permet de remettre en lumière un parcours peu commun, une carrière immense qui aura traversé les Etats-Unis de New York à Muscle Shoals et dressé d’improbables passerelles entre, par exemple, Big Joe Turner et Dusty Springfield ou Bob Dylan et les Drifters.

Chez les pionniers du rock, les survivants se comptent sur les doigts d’une main, amputée depuis le 2 juin dernier du majeur BO DIDDLEY, qui a fait “pouce” à l’âge de 79 ans dans un hôpital de Floride. Cause du décès : arrêt cardiaque. Somme toute, une mort assez digne et logique pour un homme dont la musique a amorcé la pompe rythmique du rock’n’roll. Il a donné son nom à un style : le “diddley beat”, qui résonne encore aujourd’hui, plus de 50 ans après sa création, comme la pulsation originelle, le rythme primitif du rock. De l’Afrique à Chicago, du temps de l’innocence à la gloire amère, The Story Of Bo Diddley…

Je n’ai pas fourni assez de travail dans ma carrière pour être considéré comme un produit rentable. Je regrette de ne pas avoir enregistré assez d’albums . De plus, ce que j’écris est trop en dehors du mainstream, trop décalé. ” Ne dites surtout pas à Randy Newman qu’il est un des plus grands songwriters de sa génération.

Avant de reprendre la route pour une tournée qui passera par l’Olympia, Alela Diane revient sur la genèse de The Pirate’s Gospel, raconte sa rencontre avec un ours sur une route de Californie et livre, en avant-première, quelques infos sur son prochain album.