Miroir, filles et mères de Marion Gronier

Pour sa quinzième édition, Paris Photo investit le Grand Palais et invite la photographie africaine

Acteur important de la vie artistique et notamment photographique, la Fondation nationale des arts graphiques et plastiques (FNAGP) n'en reste pas moins très discrète sur ses activités. Pourtant, elle possède la Maison d'art Bernard Anthonioz à Nogent-sur-Marne, soutient le programme Satellite du Jeu de Paume, gère une maison de retraite pour artistes, une centaine d'ateliers-logements... et se lance cette année dans un ambitieux programme de mécénat. Gérard Alaux, directeur de la fondation, lève le voile sur le passé, le présent et le futur de cette institution méconnue.

Dans les petites villes du nord de la France, des mamans organisent pour leur progéniture des concours de mini-miss. Ces portraits filles/mères interrogent la relation réciproque qui se joue à travers cette activité, les désirs intimes qui s'échangent et se confondent dans cette relation. Ils soulignent aussi les artifices de la féminité, ces fantasmes contradictoires qui veulent à la fois une femme pure, innocente comme un ange et séductrice, obscène comme un démon. Sur ces visages et corps d'enfant, ces critères mêlés deviennent monstrueux et révèlent leur hypocrisie. Quant aux mères, dépouillées de ces maques, elles semblent avoir cédé leur rôle de femme à leur fille.

Le Jeu de Paume propose pour la première fois en France une exposition monographique de l'immense photographe américaine Diane Arbus (1923-1971). A l'initiative de cet événement, Marta Gili, directrice de l'institution parisienne, commente pour De l'air quatre images cultes de celle qui a révolutionné la photographie.

"Lumière du premier jour" est une série de 19 tryptiques en clair/obscur, réalisée uniquement à la lueur de bougies par le binôme Stella&Claudel (la créatrice Stella Cadente et le photographe Florian Claudel) avec la collaboration de la directrice artistique et maquilleuse Kakie. Ce travail étonnant, qui revendique une représentation de la beauté sans artifices sera présenté jusqu'au 13 novembre au Passage du Désir chez BETC.

Durant trois semaines, Peter Granser a volé au-dessus d'un nid de coucou. Extraits d'un travail pudique et puissant réalisé dans le cadre d'une résidence au Pôle Image Normandie.

Engagé dans la photographie depuis 2010, le PMU a proposé à Mohamed Bourouissa de porter un regard croisé sur les supporters des courses hippiques et ceux du football. Une carte blanche habilement utilisée qu'il livre dans un ouvrage original, RIP.

A l'initiative du Salon de la Photo qui s'est tenu à Paris du 6 au 10 octobre 2011, de l'air a imaginé une exposition originale où il a proposé à dix photographes de partir d'un point A (une photo déjà réalisée) pour rallier un point B (une photo réalisée cet été pour le salon).

Vivres, tout simplement. Pour sa première monographie, l'Essence du goût, Mathilde de l'Ecotais sonde la nature pour mieux nous donner à voir et à manger.

Ces nuits encore, des bateaux de pêcheurs équipés d'écrans feront voguer les images du fleuve, le musicien Louis Sclavis entrainera de jeunes musiciens dans ses improvisations durant les projections, des expositions fleuriront dans toute la capitale cambodgienne...

La capitale afghane vue et vécue au quotidien par une jeune photographe qui ne craint pas de braver les clichés.

Lauréat SNCF 2011 du tourisme responsable, Dar HI est une expérience à part dans le désert tunisien, à Nefta, à 15 minutes de l'aéroport de Tozeur. Un éco-hôtel réalisé sur-mesure par Matali Crasset, qui a su traduire les désirs les plus fous des deux propriétaires, Patrick Elouarghi et Philippe Chapelet. Leur citadelle sortie du sable est nichée au-dessus de la corbeille de palmiers que le trio, à l'origine du HI Hôtel à Nice, a commencé à réhabiliter.