Numéro 14

Il est midi au rez-de-chaussée de la tour de Madrid, occupé par l’association La Madrilène. En attendant le repas (qui s’annonce copieux), les convives se voient offrir un bon verre de punch…

Un midi de printemps, Elfatih et Almour sont venus nous cuisiner à domicile un délicieux repas soudanais. Il était composé de différentes sortes de « pains » (assida, gourassa) que l’on prend à la main et que l’on trempe directement dans les sauces.

« Les mamans m’ont choisie pour piloter cet atelier cuisine au CCSRB, je suis passionnée de bonne nourriture et dans cette logique j’ai appris à bien cuisiner. J’ai la chance d’avoir une famille internationale et je suis de nature curieuse alors je me suis intéressée aux saveurs d’ailleurs. J’ai pensé aux gözlemes par rapport au temps imparti et je sais que les mamans seront intéressées car c’est une recette qui finalement peut varier à l’infini selon la farce que l’on veut y mettre. Ces chaussons s’accompagnent bien avec : une salade verte, tomate, concombre et oignon nouveau. On peut les réaliser de petite taille pour un apéritif. » Karima

J’ai choisi cette recette parce qu’elle me vient de mon père ; il ne faisait pas trop la cuisine, à part cuire des steaks et… faire les gougères, parce que c’était un truc de sa maman. Les gougères me rappellent des souvenirs d’enfance, la Bourgogne où tu en trouves facilement en boulangerie. On peut en faire pour un déjeuner, je me souviens qu’enfant on a dû faire comme ça 2 ou 3 fois : gougères + salade + vinaigrette -› super miam.

Ce qui fait l’originalité de cette macédoine c’est le goût acidulé / aigre-doux apporté par les pommes et les cornichons. Grâce à l’apport de la viande, cette salade est un plat complet pour une soirée.

J’ai goûté ce plat chez ma fille, j’ai trouvé ça très bon et depuis j’en fais fréquemment. Si vous saviez les aubergines comme ça se marie bien avec le fromage de chèvre ! Avant les aubergines, à part en ratatouille, je n’en mangeais jamais, car je ne voulais pas les frire. Avec ce plat, vous avez une alternative à la friture, puisque les aubergines cuisent au four, dans la sauce tomate.

C’est une recette de grand-mère, elle vient du Nord de la France : des Ardennes, de la Belgique… C’est du patois, cul nu ça veut dire qu’il n’y a pas de viande, mais rien n’empêche de faire une version plus riche en ajoutant une saucisse ou des lardons par exemple. Mais à mon avis sans viande c’est assez, accompagné par exemple d’une salade au lard ou de pissenlit.

Cette recette est typique de la région de Constantine, au nord est de l’Algérie. On peut la préparer à l’occasion de fêtes. Cuisinée par Djamila.

Une recette expliquée par Fatima, dont le mari est Réunionnais. Bien que Fatima ne mange pas de porc, elle avait envie de proposer cette recette, premièrement pour faire plaisir à sa belle-famille réunionnaise, mais aussi aux Francs-Comtois traditionnellement amateurs de saucisses fumées.

Ce gâteau se nomme le MARIE-THÉRÈSE, car un jour j’avais apporté deux sortes de gâteau dont celui-ci que j’avais offert à Marie Thérèse, et là l’une des convives a déclaré Je m’appelle Marie-Thérèse, de là ce gâteau je le nomme ainsi, en plus la force du chocolat noir et la douceur du chocolat au lait et de la génoise caractérise tout à fait la personnalité de cette Marie-Thérèse. 

ça tire du jus, c’est extra comme dessert. J’ai vécu au Maroc où ma belle-mère nous faisait ce dessert rafraîchissant et ultra-simple à faire.

« Quand on est chez ma grand-mère en famille, elle nous fait tout le temps ça, ça me fait rire. » Camille. Dessert cuisiné à la madrilène par Camille, Rachida & Maria.