François Roche

L’architecte, le militaire et le politicien

par Léopold Lambert

Parfois les trois à la fois

L’architecture tragique de notre monnaie

par Joaquim Moreno

Mais la communauté de cette monnaie brûle les ponts, ferme les portes et se retire pour cristalliser les identités nationales.

L’esprit des bains

par Delphine Désveaux

Les Bains-Douches, Paris Architecte, RDAI

Expo-litique au Louvre

par Sophie Roulet

A l’initiative de Jacques Attali, deux expositions “politiques”, pour reprendre son terme, illustrent son livre Une brève histoire de l'avenir. Les “invariants” du passé préfigurent à Paris les cinq vagues du futur, mises en scène à Bruxelles. Court entretien avec l'auteur avant la traversée d'un futur aussi bref qu'obscur, au musée du Louvre.

La maison sans fin... ni début d’ailleurs

par Luca Galofaro · visuels: Ronald Corlette Theuil

La Maison sans fin de Frederik Kiesler (1890–1965) est une représentation de l’habitat qui nous ramène aux idées archétypales de l’origine : l’utérus et la grotte. C’est un processus ouvert où l’espace n’est pas dessiné mais plutôt défini en tant qu’art poétique — art par lequel la maison devient le lieu qui régénère les forces vitales, le produit métabolique de l’habitant. Habiter est une nécessité éternelle et immédiate… l’architecte est la maison. La maison est l’architecte.

Lecture pataphysique de la Maison de Verre

par Mary Johnson

Design

par Olivier Peyricot

Décadrage et ralentissement à l’oeuvre dans et autour

François Roche

par Didier Faustino

Dans sa nouvelle formule, archiCREE se réapproprie son acronyme originel – Créations et Recherches Esthétiques Européennes – et souhaite (re)donner la parole, entre autres, à des architectes, des créateurs, qui ont marqué un ou plusieurs moments de ces trois dernières décennies. Il importe que l’on continue de les suivre pour leur radicalité, leur expérimentation et leurs positions quand bien même on ne les entend guère ou, plus exactement, on ne leur accorde plus vraiment de visibilité en France.

Tokujin Yoshioka

par Kaoru Urata

La rencontre avec Tokujin Yoshioka a eu lieu, un jour de juillet entre deux pluies, à son agence de Daikan-Yama à Tokyo où deux constructions d’époque différente se superposent. Serait-ce une allusion au temps avançant à pas ralentis ? Cette interview dresse le portrait d’un designer japonais qui rayonne à l’échelle internationale et dont l’année 2015 a déjà été marquée par plusieurs installations importantes au Japon.

De l’opacité à la transparence

par Kostas Grigoriadis

Matière à réflexion et question de temps

Emballages emballants

par Jean-François Pousse

Signés par deux jeunes agences américaines, les deux bâtiments mis en balance n’ont, de prime abord, pas grand-chose à voir, à commencer par leur programme. L’un propose des espaces supplémentaires à une galerie d’art, l’autre des solutions à la densité et la flexibilité de l’habitat en ville. Et pourtant, ces deux réalisations

Quand la lumière transfigure la matière

par Lionel Blaisse

Contrairement à la matière, la lumière est insaisissable. Sans doute tire-t-elle son aura divine de l’abstraction de son incorporéité. Elle fascine d’autant plus qu’elle parvient à tromper notre oeil cartésien en métamorphosant — à la limite de la dématérialisation et du mirage — des objets pourtant bien concrets.

Urbanité étagée sur le Tage

par Delphine Dèsveaux, Didier Faustino · visuels: Juan Rodriguez

EDP, la compagnie nationale d’électricité, est au coeur de l’actualité architecturale et fluviale de la capitale portugaise. Elle vient, en effet, de retenir Amanda Levete pour concevoir le futur centre culturel de sa fondation à Belém – non loin de l’embouchure du Tage – et d’inaugurer, sur la même rive mais plus en amont, son nouveau siège signé par Aires Mateus. Avec sa carapace immaculée lardée d’ouïes, ses planchers presque invisibles, son intrication de répétitions-variations, ce dernier ouvrage semble avoir suspendu le temps au-dessus du fleuve, tout en se (dé) jouant de l’exhibitionnisme traditionnel du travail que le duo d’architectes lisboètes érotise quasiment ici.

Dans la peau de Len Lye

par Sophie Trelcat

Livrée en juillet dernier, la Fondation Len Lye de New Plymouth est le premier musée de Nouvelle Zélande intégralement consacré à un seul artiste. Pour abriter son oeuvre et valoriser ses sculptures cinétiques en acier, l’agence Patterson Associates a dessiné un musée derrière une façade drapée d’acier inox, aux ondulations miroitantes.

Comment tresser la corde… pour se pendre !

par Lionel Blaisse · visuels: Jesus Granada

Bien inhabituelle architecture saillant des plaines agricoles d’Estrémadure, aux portes de la petite ville de Villanueva de la Serena. Réjouissantes de prime abord, son insertion paysagère et sa créativité architecturale relèvent aujourd’hui d’un beau paquet cadeau… empoisonné de la communauté autonome : un an après son achèvement, aucune manifestation ne s’y est encore tenue faute de budget, de mobilier et de clients.