Passé recomposé

On sait peu de choses sur la danse au Québec dans les années 1930, 1940 et 1950. Mais nos connaissances vont s’enrichir : les Musées de la civilisation ont récemment acquis un fonds privé documentant la carrière de Carlotta, danseuse professionnelle dont l’histoire n’a pas retenu le nom. Que le rideau se lève !

Inoccupée pendant près d’une trentaine d’années, la maison Jacques-Richer-Dit-Louveteau abrite aujourd’hui des bureaux de la Direction des grands parcs et de la nature en ville de la Ville de Montréal. Mais il a d’abord fallu la restaurer et l’agrandir.

Le patrimoine, source d’inspiration

Ils sont nombreux, les peintres, auteurs et architectes à avoir usé des paysages ou du patrimoine bâti comme bougies d’allumage pour leurs idées et leurs fantaisies. Les créateurs du XXIe siècle ne dérogent pas à la méthode.

Restauration, agrandissement, conversion : quel que soit le projet, les architectes qui interviennent sur le patrimoine bâti doivent faire preuve d’inventivité. Trop souvent négligée, la théorie offre des outils qui peuvent les aider à créer tout en respectant les caractéristiques du bâtiment original.

Les aînés peuvent maintenant faire du yoga, et les jeunes, jouer au billard dans la station-service signée Mies van der Rohe, sur l’île des Soeurs. Récipiendaire d’une Médaille du Gouverneur général en 2014, ce projet de conversion s’illustre par la manière dont il réinterprète la vision de l’architecte. Explications du concepteur.

Transformer le monastère de L’Hôtel-Dieu de Québec en musée et en lieu d’hébergement nécessite imagination, doigté et respect. Comme un renfort venu d’en haut, l’histoire et les valeurs des Augustines ont contribué à l’élaboration du concept architectural, basé sur les contrastes

Pourquoi ne pas s’inspirer de la ville ancienne pour créer la ville nouvelle ? Tübingen, en Allemagne, l’a fait. Et a prouvé du même coup que densification et patrimoine peuvent aller de pair.

Depuis la première Biennale internationale du lin, en 2005, des dizaines de créateurs ont puisé leur inspiration à même les ressources patrimoniales et historiques de la région de Portneuf. Et ont stimulé, par leurs oeuvres, les réflexions et l’imaginaire de milliers de visiteurs.

Le concepteur Olivier Dufour, qui a notamment signé les spectacles multimédias Le chemin qui marche (2008), Le mur du son (2010) et Lumières, l’étonnante destinée du Séminaire de Québec (2013), a un gros faible pour le patrimoine bâti. Il a d’ailleurs fait de l’ancien Complexe funéraire Lépine-Cloutier son centre de création. Il témoigne ici de ce que les vieilles pierres lui racontent.