Europalia Romania

Dans cette série, COLLECT s’intéresse à la place des jeunes artistes dans le monde contemporain. Pourquoi réalisent-ils leurs œuvres ? D’où leur vient leur inspiration ? Comment envisagent-ils leur place dans le monde de l’art ? Ce mois-ci, c’est au tour de Stephan Goldrajch (1985, Ramat Gan) de répondre à ces questions.

Dans cette rubrique, COLLECT s’inté- resse à la personne qui se cache derrière le professionnel. Chaque mois, nous interrogeons des personnalités du monde de l’art de manière plus intime et évoquons avec eux des thèmes tels que leurs mets de prédilection ou leur passe-temps favori. Cette fois, c’est Wim Lammertijn (1977), conservateur du Mudel, musée de Deinze et de la région de la Lys, qui s’y colle.

Lorenzo Vitturi étudie les problèmes et les mutations urbaines de notre époque, bien au-delà des villes occidentales, des processus de brassage culturel et de leur complexité, ainsi que la circulation des personnes et des biens dans un monde devenu globalisé.

Le M HKA tient à Anvers la première rétrospective de Broodthaers en Belgique depuis une décennie, sous-titrée Soleil Politique. Nous avons rencontré Maria Gilissen, la veuve de l’artiste, qui fait gardienne de œuvre depuis la Fondation Marcel Broodthaers.

Quand Salvador Dalí débarque à Paris, René Magritte est l’un des premiers artistes dont il fait la connaissance. Une rencontre qui se révèle décisive, tant pour le Belge que pour le Catalan. L’exposition des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique mesure l’étendue des rapports pour le moins contrastés qu’entretiennent ces deux monstres sacrés.

De l’élève de Rembrandt au peintre à la mode

Chroniqueur des nuits parisiennes

Figure emblématique du festival Europalia Romania, et sans doute l’artiste roumain le plus connu de l’histoire, Brancusi a opéré à travers ses sculptures les transformations radicales que la peinture avait connues un demi-siècle auparavant. Son œuvre novateur est parvenu à s’imposer dans un espace qui commençait à peine à s’ouvrir à la modernité et a inspiré durablement plusieurs générations d’artistes.

Foisonnant et baroque, l’oeuvre de l’artiste américaine Kiki Smith interpelle. Est-ce l’inquiétante étrangeté qui émane de ses gravures aux réminiscences religieuses ? Ou est-ce le traitement non conventionnel du corps féminin qu’elle sculpte parfois dans du papier, parfois dans de la cire qui dérange ?

La maison Lacloche fut l’une des gloires de la joaillerie parisienne, de la Belle Epoque aux années 1960. Connue aujourd’hui uniquement des spécialistes et de collectionneurs avisés qui souvent la révèrent, elle n’avait jamais fait l’objet ni d’une publication, ni d’une exposition. On doit à Francis Lacloche, fils du dernier joaillier de la famille, d’avoir comblé cette lacune en suscitant l’organisation de ce double événement cet automne, à Paris.

Nul n’a, mieux que Pieter de Hooch, capté l’atmosphère de la vie au quotidien, suggérer la profondeur et inventer des perspectives captivantes. Son sublime jeu de lumière dans cet espace inondé de soleil prouve qu’il mérite une place d’honneur dans l’histoire de l’art.

À l’occasion de sa réouverture après une année de travaux de rénovation, le musée d’Art moderne de Paris consacre cet automne une rétrospective à l’œuvre de ce précurseur de l’abstraction que fut Hans Hartung. L’occasion de s’intéresser aussi à la cote de cet artiste plutôt en vogue sur le marché.

Un modernisme tropical et sensuel

Le dessin renouvelé

Depuis 2011, la curatrice et critique d’art belge Anne Pontégnie dirige l’une des plus importantes collections d’Europe. A l’occasion de Frieze London, la Cranford Collection rouvre ses portes au public après trois ans de rénovation.