Vie dans l’univers

L’interféromètre Alma, au Chili, a subi une cyberattaque en octobre. Aucune donnée n’a été perdue, mais les observations ont dû être stoppées.

En novembre 2022, le Corps européen des astronautes (EAC) s’est enrichi de dix-sept nouvelles recrues. Sophie Adenot fait partie des six nouveaux astronautes, et Arnaud Prost est réserviste.

C’est l’une des énigmes scientifiques les plus coriaces : comment le vivant a émergé de l’inerte, il y a de cela près de 4 milliards d’années ? Après des décennies d’une quête certes fructueuse, mais qui n’a pas permis de fournir la clé de l’énigme, les chercheurs changent de stratégie.

Les rovers Curiosity et Perseverance, en étudiant in situ la géologie martienne, montrent que la planète rouge était habitable dans son jeune âge. La vie s’y est-elle développée pour autant ? La réponse, quelle qu’elle soit, sera fondamentale dans la quête de nos origines.

De la vie sur Vénus ? Bien que cela puisse paraître fou, certains planétologues y croient encore. Elle se serait réfugiée dans les nuages où il faudrait aller la découvrir. Mais les indices contraires s’accumulent...

Les objectifs scientifiques ne sont pas les seuls défis posés à la quête des origines de la vie ou d’une vie extraterrestre. La manière de communiquer les travaux et les découvertes au public est primordiale, estime l’astrochimiste Hervé Cottin. Afin d’éviter les idées fausses.

Le télescope James Webb dévoile un aspect inédit du cœur de la nébuleuse M16, ces spectaculaires structures gazeuses appelées Piliers de la Création depuis leur photo par Hubble en 1995. De quoi permettre une interprétation nuancée des phénomènes à l’œuvre dans cette région de formation d’étoiles.

En espérant observer un jour une supernova dans notre propre galaxie, les astronomes traquent les signes avant-coureurs de ces cataclysmes stellaires. Une quête qui met au défi notre compréhension de la fin des étoiles massives.

Comme les êtres vivants, bien qu’à des échelles de temps sans commune mesure, les étoiles naissent, évoluent et s’éteignent. À travers une sélection d’astres, nous vous proposons quelques arrêts sur image sur ce formidable cycle, l’œil à l’oculaire d’un télescope.

Dans son ouvrage, le biologiste suédois Johan Eklöf dresse un inventaire des répercussions de l’éclairage nocturne sur la biodiversité et les humains. Son approche est très complémentaire de celle des astronomes.