Marc-Edouard Nabe

Voilà vingt-cinq ans que Nabe, qui s'évade du système et auto-édite aujourd'hui sur Internet son 28e roman ("L'Homme qui arrêta d'écrire"), s'exalte, incante, irrite, insulte à tout bout de champ, jusqu'à prétendre se taire à jamais pour mieux prendre à revers le landernau germano-pratin. Trublion magnifique ou provocateur ? Sans doute un peu les deux... + Writing, non stop : "L'Homme qui arrêta d'écrire" est un livre paradoxal bien au-delà de son titre, et, dans l'œuvre nabienne, un moment décisif. + Jeu de massacre :"L'Homme qui arrêta d'écrire" constitue un beau jeu de massacre de toute l' "artistocratie" littéraire et médiatique parisienne, dont même les noms sont écorchés. Extraits. + 25 ans de scandales : Nabe, c'est une carrière swinguant d'un coup d'éclat à l'autre. Et trop peu mesurés pour qu'ils puissent réellement servir sa notoriété. Rappel.

Capcom investit la la Wii et mise sur le online ; soit le meilleur moyen de nous convertir aux parties de chasses bucoliques, avec "Monster Huneter Tri"cette étonnante exception culturelle nippone.

Le voilà en français. Les Nabokov maniacs peuvent se réjouir : même avec les trous, "L'Original de Laura" vaut son pesant d'air.

"Congratulations" est le disque qu'il faut à tout prix écouter, nous dit-on. L'injonction est juste pour ce nouvel album de MGMT, beau disque malade.

Faut-il avoir honte d'écrire de la science-fiction ? Non, si l'on considère que le genre prend ses racines dans ce que notre histoire littéraire a de plus noble.

La lente montée en puissance de Rob Zombie dans le paysage de l'horreur contemporaine se confirme avec ce second "Halloween", uniquement disponible en DVD / Blu-ray (même pas le droit à une sortie en salles en France) : gloire au nouveau pape du genre. + Quatre pas en enfer : Pionnier du rock punk hardcore White Zombie, le métalleux à l'imaginaire gothique monstrueux a explosé sur la scène cinéma sur le tard.