Jouer le jeu

Sara Ganem

par Mathieu Lericq

Rouler pour renaître

Elena López Riera

par Chloé Cavillier

Identités complexes

Aude Thuries

par Anne-Sophie Lepicard

Faire feu de tout bois

Laura Tuillier

par Donald James

La captive aux yeux clairs

Wes Anderson

par Stéphane Kahn

Le cinéma français n’a pas le monopole des pages de Bref ! Et lorsque le plus francophile des cinéastes américains contemporains – qui est du reste désormais installé à Paris – s’apprête à être fêté par la Cinémathèque française – au printemps 2025 –, le désir de revenir sur son œuvre courte était évidemment tentant. Ses derniers longs se travestissent, de manière plus ou moins explicite, en films à sketches et des formats plus « ramassés » permettent au cinéaste de recentrer ses récits, qui en deviennent irrésistibles. Wes Anderson n’a peut-être jamais été un conteur aussi précis, moderne et percutant que sur une durée réduite.

Les chants de Sarah Maldoror

par Cloé Tralci

Après Yannick Bellon l’année dernière, nous nous réjouissons de mettre à nouveau en lumière l’œuvre d’une réalisatrice largement et injustement demeurée dans l’ombre. Disparue en 2020, Sarah Maldoror sera à l’honneur au Centre Pompidou, notamment, au printemps 2025. Un juste retour des choses pour cette «précurseuse» engagée et humaniste, obstinée et irrévérencieuse, qui constitue une référence majeure pour nombre de jeunes femmes cinéastes issues de la diversité.

Lucie Borleteau

Après trois longs métrages se démarquant par leur éclectisme (Fidelio, l’odyssée d’Alice, Chanson douce et À mon seul désir), et deux incursions dans la série télévisée (Cannabis, Nudes), Lucie Borleteau est revenue au format court avec une proposition synonyme d’épanouissement. 1996 ou les malheurs de Solveig apparaît en effet comme une étape rafraîchissante dans son parcours bigarré et riche. C’était le moment rêvé pour l’écouter parler de ses deux décennies de cinéma. Entre franchise, drôlerie et amour du travail collectif.

La Grèce en forme olympique

par Marie-Pauline Mollaret

Cinéma du monde

Alice Douard

par Marilou Duponchel · visuels: Jean-Michel Sicot

En une poignée de courts métrages, Alice Douard a dessiné les contours harmonieux d’une filmographie sensible et discrètement transgressive. Chez elle, le politique est dans l’intime et ses images épurées déplacent les stéréotypes avec une émouvante finesse. Dans ses films, on croise des femmes et des filles en lutte contre l’autorité d’un fantasme, contre un ballon ou contre les injonctions faites au genre féminin. Avec Des preuves d’amour, son premier long métrage (sortie prévue en 2025) la réalisatrice reprend la thématique de son film court L’attente, dans lequel un couple de femmes est sur le point de voir naître son enfant, pour ausculter,cette fois-ci, les prémisses et les effets de la co-maternité.

Les 10 ans de la CinéFabrique

par Mathieu Lericq

Fondée à Lyon en 2015, la CinéFabrique – École nationale supérieure de cinéma a, depuis, su trouver sa place, gagner en importance et déjà révéler des personnalités de cinéastes aussi remarqué(e)s que remarquables. Petit tour d’horizon, au fil d’entretiens, de portraits et de la critique d’un récent film phare.

Des deux côtés de la caméra

par Jean-Michel Sicot

Depuis plusieurs années, une tendance s’observe dans les festivals de courts métrages, montrant à l’œuvre des cinéastes jouant dans leurs propres films. Après avoir évoqué longuement, dans Bref 128 (2023), le cinéma de Martin Jauvat, passé depuis au long métrage, nous avons désiré en réunir quatre au Ciné 104 de Pantin, ce lieu emblématique où ils et elles ont présenté leurs films au Festival Côté court, pour une conversation évoquant les raisons, les problématiques et les enjeux de cette double activité dans des œuvres naissantes.