L'écriture est leur nature
Demain commence aujourd’hui
Scénaristes
Claude Le Pape
Au-delà du premier degré
Clémence Madeleine-Perdrillat
Être indélébile
Léa Mysius
Petit à petit, Léa fait son nid. En peu d’années, et à trente ans à peine, la jeune auteure est devenue une figure prisée du cinéma hexagonal. Du court au long métrage, le passage s’est fait avec évidence et avec une présence remarquée. Non seulement elle existe comme réalisatrice de ses propres sujets, mais elle écrit aussi pour les autres et ne s’arrête plus : Stefano Savona, Arnaud Desplechin, André Téchiné, Claire Denis... Une bosseuse, amoureuse des mots, des images et des sons, qui a trouvé sa place. Une évidence dans sa vie.
Mariette Désert
En parcourant la filmographie de Mariette Désert, c’est à une famille de cinéma, construite lors de ses études à la Fémis, que l’on fait face. Y voisinent des cinéastes cousins, dont la constante serait de réaliser des œuvres très contemporaines aux teintes proches de l’oxymore. Naïveté âpre pour Virgil Vernier, douceur du drame chez Mikhaël Hers ou rire du désespoir pour Wissam Charaf. Rencontre avec cette scénariste en toute discrétion.
Sébastien Lifshitz
Encore débutant au milieu des années 1990, Sébastien Lifshitz avait suscité notre intérêt dès son premier court métrage, Il faut que je l'aime. Devenu l’auteur de films marquants de tous formats, en fiction comme en documentaire, cet artiste polyvalent est mis légitimement à l’honneur lors d’une rétrospective et d’une exposition de photographies au Centre Pompidou, à Paris, du 4 octobre au 10 novembre 2019, et ce à l’occasion de la sortie de son dernier long métrage, Adolescentes. En pleine préparation de cet événement, nous l’avons rencontré le temps d’une généreuse conversation à bâtons rompus.
Aude Léa Rapin
Impatients de découvrir Les héros ne meurent jamais, le premier long métrage d’Aude Léa Rapin, nous avons rencontré la jeune cinéaste qui, il y a quatre ans, signait coup sur coup trois courts métrages d’une beauté fulgurante – La météo des plages, Ton cœur au hasard et Que vive l’Empereur. Du court au long, comment se poursuit cette expérience de cinéma ?
La possibilité du dialogue
Le paysage du cinéma d’animation de l’année et demie écoulée a été marqué tout particulièrement par des œuvres phares voyageant de festival en festival à travers les continents. Deux films français, Pépé le morse, produit par Caïman Productions et césarisé en 2018, etVilaine fille, produit par Les Valseurs, sont de celles-là et nous semblaient a priori entretenir des parentés plus ou moins lointaines, dans leur audace à prendre à bras-le-corps des sujets graves ou intimes touchant à l’enfance, tout en y instillant une dimension plus légère. Nous avons donc proposé un échange électronique, entre Valence et Istanbul, à leurs réalisateurs respectifs : Lucrèce Andreae et Ayce Kartal.
Cinéma au féminin, cinéma tout court
Les bigorneaux d’Alice Vial, Côté cœur d’Héloïse Pelloquet et Marlon de Jessica Palud figurent parmi les films les plus marquants de 2017 et 2018. Les ponts qu’il est possible d’établir entre eux (Les bigorneaux et Marlon partagent la même coscénariste, Clémence Madeleine- Perdrillat, voir p. 16 ; Côté cœur et Marlon ont un comédien commun, Jonathan Couzinié) donnent la sensation d’une génération qui avance ensemble, presque d’une communauté d’esprits. D’où l’idée d’instaurer un dialogue entre les trois réalisatrices autour de leur travail, leurs expériences et le regard qu’elles portent sur le monde du cinéma.
Une robe d’été de François Ozon
L'amour à la plage