Cinquante ans après le démantèlement de la législation raciale, la ségrégation persiste à travers un zèle policier à sens unique.
Espions d’hier et d’aujourd’hui
Les deux visages de l’Amérique
Les Romains ? Des amateurs à côté d’Hannibal
Les Romains firent souvent preuve d’une étonnante naïveté en matière de collecte de l’information. Ils le payèrent au prix fort. Entretien avec l’historienne de l’Antiquité Rose Mary Sheldon.
L’âge d’or des “illégaux” russes
Leurs motivations ont bien changé. Dans les années 1920 et 1930, c’était la perspective de répandre le communisme dans le monde. Aujourd’hui, ce sont le confort et les avantages du pays où ils opèrent. Mais les agents clandestins restent la grande spécialité russe.
Les suédois, rois de la cyberguerre
Sous ses airs de sainte-nitouche, la Suède est à la pointe de la surveillance électronique. En ligne de mire : les câbles sous-marins par lesquels transitent le gros des communications russes.
L’éternel secret de Bruno Pontecorvo
En 1950, un brillant physicien italien disparaît avec toute sa famille alors qu’il est en vacances à Rome. Cinq ans plus tard, il refait surface en URSS, où il poursuivra ses travaux jusqu’à sa mort, en 1993. Est-il parti de son plein gré ? A-t-il livré des informations sur les programmes nucléaires occidentaux ?
Markus Wolf
La médiocrité d'une légende
Horst Meier
Horst Meier espionnait l’Otan à Bruxelles pour le compte de la RDA. Il se présentait comme sculpteur. Cette couverture finira par devenir une vocation.
Dans la garde-robe de la Stasi
Voici des photos que nous n’aurions jamais dû voir et que nous n’aurions sans doute jamais vues si l'Allemagne de l'Est ne s’était pas effondrée en 1989. Elles proviennent des archives des services secrets. On y découvre les espions devant et derrière l’appareil.
Pour l’amour de Staline
Qui était Ramón Mercader, l’homme qui tua Trotski en 1940 ? La littérature et le cinéma se sont emparés du parcours fascinant de cet agent stalinien d’origine catalane, souvent au mépris de la vérité historique. Une biographie récente, fondée sur des documents d’archives et des témoignages, rétablit les faits.
Les poisons du KGB
Officiellement, les services russes ne liquident plus de dissidents à l’étranger depuis 1963. Des opposants au régime du Kremlin continuent pourtant de trouver la mort dans des circonstances mystérieuses.
Kim Philby
Considéré comme le pivot des « Cinq de Cambridge », ces jeunes Britanniques de bonne famille recrutés par l’URSS dans les années 1930, Kim Philby est sans doute celui qui a causé le plus de dégâts aux services occidentaux. Grâce à son don pour la duplicité et à ses solides amitiés, il ne se fera démasquer qu’en 1962.
Gloire aux “héros de l’ombre”
En Russie, de nombreux ouvrages continuent de rendre hommage aux exploits des agents de renseignement, les razvedtchiki. Un exercice très encadré mais toujours riche d’enseignements.
De l’homintern au Komintern
Connu pour ses frasques, le Britannique Guy Burgess était aussi un espion efficace au service des Soviétiques. Son appartenance à une classe de privilégiés à qui toutes les excentricités, y compris les plus inavouables, étaient permises s’est révélée la meilleure couverture dont pouvait rêver un agent secret.
John le Carré
Dans ses romans, John le Carré s’inspire largement de son passage par les services secrets, mais aussi d’une vie mouvementée et riche en expériences de toutes sortes – à commencer par l’apprentissage du mensonge dès son plus jeune âge.
Opération Mincemeat
Conçue comme la trame d’un thriller par une fine équipe de maîtres-espions britanniques, l’opération Mincemeat aura permis de berner les nazis sur le lieu de débarquement allié en Méditerranée. Cette prouesse du renseignement pose aussi des questions vertigineuses sur la nature et l’utilité de l’espionnage.