Le désir de violence

La guerre des manuels scolaires

Lanzmann, le film de sa vie

21.12.2012, archéologie d’une rumeur

L’homme est-il un singe tueur ?

Marie-France Hirigoyen : “La violence psychologique est en hausse ”

En Occident, la diminution des attaques physiques est comme compensée par l’augmentation de formes de violence plus subtiles. Notre société favorise ainsi des personnalités narcissiques dont la fragilité produit des comportements aberrants, dans le couple mais aussi dans l’entreprise.

Un progrès, tout de même ?

En Occident au moins, les hommes sont devenus moins tolérants à l’égard des différentes formes de brutalité. Et la régression de la violence civile au cours des derniers siècles est attestée. Peut-on pour autant voir là une tendance lourde, irréversible et universelle de l’histoire ?

La tentation de la cruauté

Quand il ne s’agit plus de détruire l’ennemi pour la menace qu’il représente mais pour lui infliger de la douleur, la violence tend à devenir sa propre fin. Témoin les atrocités commises par les soldats russes et allemands pendant les deux guerres mondiales. Et par les Américains face aux Japonais dans le Pacifique.

Couple maudit

« Les problèmes relatifs à la violence sont demeurés jusqu’ici très obscurs », écrivait Georges Sorel en 1908 dans ses Réflexions sur la violence. La même année, il publiait un livre prémonitoire, Les Illusions du progrès.