C'est au fin fond d'un Wedding aussi froid qu'inhospitalier, au milieu d'anciens hangars de la BVG, que nous avons découvert un drôle d'endroit, comme Berlin peut encore nous en proposer, totalement investi par les mécaniques de piano, pièces détachées et instruments endormis : le Piano Salon Christophori. Une sorte d'hospice à pianos que son gérant Christoph Schreiber bichonne avec soin. Plusieurs fois par semaine s'y retrouvent des pianistes de tous horizons, proposant à un public d'avertis un programme aussi divers qu'intéressant... Rencontre avec le propriétaire des lieux et le pianiste français Julien Quentin.
Numéro 50
C. Schreiber & J. Quentin, réparateur de piano et pianiste
Le Theater 89
Le Theater 89 a accompagné la réunification de Berlin. Il déménage à Moabit, avec de nouveaux projets dans ses valises.
La Kulturloge
Enfin une initiative de médiation culturelle qui fait bouger les m(œ)urs ! Depuis 2012, Kulturloge sert la scène culturelle en proposant les Restkarten de la ville (ces places invendues ou inutilisées) aux Berlinois qui en font la demande. Une seule condition pour en bénéficier : justifier un revenur inférieur à 900€ net par moi. A Berlin, il est tout de même question de 3 à 5 millions de places inutilisées chaque année ! Sûr qu'il y a des preneurs !
Du pain d’hier et d’aujourd’hui
On a coutume de penser que la France est le pays du pain. Néanmoins, de ce côté-ci du Rhin, on en trouve de nombreuses variétés. Tour d'horizon des mille saveurs du pain à Berlin.
Aurélia Paumelle
Aurélia Paumelle a un "parcours à l'envers". Cette modéliste de formation quitte les maisons de couture parisiennes en 2010, s'installe à Berlin et lance sa marque éponyme de prêt-à-porter masculin. De l'avenue Montaigne à Neukölln, il y a un monde. Le sien gagne à être connu.
Berlin, roman noir
"Il y a à Berlin quelque chose de neuf qui vous effraie. Les murs des immeubles ne s'encombrent pas de pierre, ils sont coulés dans le béton, lisse ou crépis, comme des plaques que l'on disposerait entre les fenêtres des appartements. Ici, les immeubles ne sont pas plus des femmes couchées que les femmes debout, ce sont des femmes assises, ni hautes, ni basses : elles ne vous offrent pas leurs cuisses mais se tiennent là, simplement reposées. On ne saurait pas trop quoi leur dire à ces femmes si l'on ne supposait qu'elles sont le fruit d'une terrible histoire, qu'on les a assises là, sur ces fauteuils larges pour qu'elles accueillent à nouveau des hommes libérés de leurs démons.
Festival du post-numérique
Le point de départ de Pictoplasma était de rapporter des histoires, des univers, des personnages à l'incarnation désarmante. Car, après l'émergence de produits comme Hello Kitty, de nombreux graphistes ont amorcé un tournant presque animiste, moelleux et épuré de l’illustration. Depuis 2004, ce festival veut donc mettre en lumière cette envie de nouer une empathie avec le spectateur, libérée de toute logique commerciale, axée sur la marque, le logo, la mascotte. Des formes figuratives prennent vie, grandissent. Lars Denicke, co-directeur du projet, nous révèle leur genèse.
Le goût pour l’à-côté du monde
A l'occasion de la sortie en salles de son avant-dernier Bestiaire le 25 avril et d'une rétrospective à l'Arsenal, nous nous sommes entretenus avec Denis Côté, cinéaste canadien aventurier et acclamé par la critique, réalisateur prolixe de sept long-métrages en huit ans.
Slices of life : le label de Barbara
Chaque minute compte dans la vie d'une DJ. Celle à courir d'un avion à l'autre, celle à donner le sein aux tenants d'une diversité sans copinage, ni clubs affidés. Électron libre de la nuit berlinoise depuis 1998, la magnétique Barbara Preisinger replace la deep house sur la carte des pays chauds.